Le secrétaire général de l'ONU dresse un bilan bien sombre de l'année écoulée et appelle à l'unité pour 2018.
"Que 2017 soit une année de paix" : c'était le souhait, que certains avaient qualifié de voeu pieux, exprimé par Antonio Guterres lors de sa prise de fonction.
Tout juste un an plus tard, le secrétaire général des Nations Unies a été bien obligé d'admettre que son appel n'avait pas été suivi d'effets et que le bilan de l'année écoulée était bien sombre.
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU : "Pour le Nouvel An 2018, je ne lance pas un appel. J'envoie un signal d'alarme, une alerte rouge pour notre monde. Les conflits se sont aggravés, de nouveaux dangers sont apparus. Il n'y a jamais eu autant d'inquiétudes au sujet des armes nucléaires depuis la Guerre froide. Le changement climatique évolue plus vite que nous ne le faisons. Les inégalités augmentent et nous assistons à des violations terrifiantes des droits de l'homme. Le nationalisme et la xénophobie sont en hausse. Et comme nous commençons 2018, j'appelle à l'unité."
Ces derniers mois, Antonio Guterres a notamment tenté de jouer les médiateurs pour résoudre la crise des Rohingyas.
650.000 d'entre eux ont dû fuir la répression dont ils étaient victimes en Birmanie - "un nettoyage ethnique" selon l'ONU - pour trouver refuge au Bangladesh voisin.