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Guerre à Gaza : l'UE et la Ligue arabe réaffirment leur soutien à la solution à deux États

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s'adresse à l'Assemblée générale des Nations unies, le lundi 28 juillet 2025
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s'adresse à l'Assemblée générale des Nations unies, le lundi 28 juillet 2025 Tous droits réservés  AP Photo/Richard Drew
Tous droits réservés AP Photo/Richard Drew
Par Evelyn Ann-Marie Dom & AP
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L'Union européenne et la Ligue arabe ont exprimé leur soutien à un document de sept pages adopté mercredi lors de la conférence des Nations unies, qui appelle à une solution à deux États et à la fin du gouvernement du Hamas à Gaza.

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L'Union européenne et la Ligue arabe, ainsi que plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni et le Canada, ont exprimé mercredi leur volonté de relancer la solution à deux États afin de mettre fin à la guerre à Gaza.

Des représentants de haut niveau se sont réunis à New York lundi lors d'une conférence internationale, coprésidée par la France et l'Arabie saoudite, au siège des Nations unies.

Appel à un désarmement du Hamas

La conférence de l'ONU, qui avait été reportée au mois de juin, a mis en place huit groupes de travail chargés de formuler des propositions sur un large éventail de sujets en rapport avec la solution à deux États.

Il en est résulté une déclaration de sept pages, appelée "Déclaration de New York", qui présente un plan par étapes exhortant les dirigeants du monde entier à reconnaître l'État de Palestine, appelant au désarmement du Hamas et envisageant un gouvernement de l'Autorité palestinienne.

"Dans le contexte de la fin de la guerre à Gaza, le Hamas doit mettre fin à son autorité à Gaza et remettre ses armes à l'Autorité palestinienne, avec l'engagement et le soutien de la communauté internationale, conformément à l'objectif d'un État palestinien souverain et indépendant", indique la déclaration.

Celle-ci soutient également le déploiement d'une "mission internationale temporaire de stabilisation" sous l'égide du Conseil de sécurité des Nations unies afin de protéger les Palestiniens, de superviser le transfert de l'administration à l'Autorité palestinienne et de surveiller le cessez-le-feu.

Première condamnation du Hamas par la Ligue arabe

Le texte condamne l'attentat meurtrier du 7 octobre 2023 perpétré par le Hamas, au cours duquel le groupe a tué environ 1 200 personnes et pris 251 otages, dont une cinquantaine sont toujours détenus. Il s'agit de la première condamnation directe du Hamas par les pays arabes.

La déclaration dénonce également l'offensive militaire d'Israël à Gaza, qui a tué plus de 60 000 Palestiniens, selon les chiffres du Hamas, jugés fiables par l'ONU, ainsi que "le siège et la famine qui ont provoqué une catastrophe humanitaire dévastatrice".

Des bâtiments détruits dans la bande de Gaza, vus depuis le sud d'Israël, le mardi 29 juillet 2025
Des bâtiments détruits dans la bande de Gaza, vus depuis le sud d'Israël, le mardi 29 juillet 2025 AP Photo/Ariel Schalit

Les coprésidents de la conférence, la France et l'Arabie saoudite, ont exhorté les 193 États membres des Nations unies à soutenir le document avant le début de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies, qui doit se tenir à la mi-septembre.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui s'oppose fermement à une solution à deux États, a condamné la réunion, invoquant des préoccupations d'ordre nationaliste et sécuritaire. Les États-Unis, un allié clé d'Israël, ont également boycotté l'événement.

Paris et Londres pourraient bientôt reconnaître la Palestine

La France et le Royaume-Uni ont récemment exprimé leur intention de reconnaître l'État de Palestine, ce qui les alignerait sur les 147 États membres des Nations unies qui l'ont déjà fait.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière que la France reconnaîtrait la Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, ce qui ferait d'elle le premier pays du G7 et le premier membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies à le faire.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a ensuite déclaré mardi que son pays reconnaîtrait également l'État de Palestine si Israël ne met pas en place "des mesures significatives" pour remédier à la crise humanitaire à Gaza dans les huit semaines à venir.

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