Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Accusations de "sabotages" à l'ONU : Donald Trump demande l'ouverture d'une enquête

Le président Donald Trump s'adresse à la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies, le 23 septembre 2025, à New York, aux États-Unis.
Le président Donald Trump s'adresse à la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies, le 23 septembre 2025, à New York, aux États-Unis. Tous droits réservés  AP Photo
Tous droits réservés AP Photo
Par Rory Sullivan & Nathan Joubioux
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Le président américain affirme avoir été délibérément visé à trois reprises au siège de l'institution à New York mardi.

PUBLICITÉ

Donald Trump a-t-il été victime d'un "triple sabotages" comme il l'a affirmé ? Mardi 23 septembre, lors de sa venue à l'Assemblée générale des Nations unies, le président états-unien a été confronté à un escalator qui s'est arrêté, un téléprompteur défectueux et un problème de sonorisation pendant son discours.

"Une véritable honte s'est produite hier aux Nations Unies : non pas un, ni deux, mais trois événements très sinistres !", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social, convaincu d'avoir été pris pour cible. "C'est incroyable que Melania et moi ne soyons pas tombés en avant sur les bords tranchants de ces marches en acier, le visage en premier. C'est seulement parce que nous tenions fermement la rampe que cela n'a pas été un désastre", a-t-il assuré.

Mais le chef d'État ne souhaite pas que ça en reste là, car il a demandé l'ouverture d'une enquête. Selon lui, ces incidents ne peuvent pas être une coïncidence, citant alors un rapport du Times of London selon lequel des membres du personnel de l'ONU avaient plaisanté sur l'arrêt d'un escalator pendant sa visite. "Les personnes qui ont fait cela devraient être arrêtées", a-t-il déclaré.

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a tenté d'éteindre l'incendie en indiquant que le vidéaste de la Maison Blanche ayant monté l'escalator à reculons pour filmer le couple présidentiel avait probablement actionné le mécanisme de sécurité "par inadvertance".

Un discours difficile

Donald Trump s'est également plaint d'un téléprompteur défectueux qui, selon lui, n'a pas fonctionné pendant quinze minutes. "Je me suis immédiatement dit : “Wow, d'abord l'escalator, et maintenant un téléprompteur défectueux. Quel genre d'endroit est-ce là ?”", a-t-il écrit dans son message.

Selon Stéphane Dujarric, le téléprompteur de Donald Trump est géré par ses services.

Le président américain a également affirmé que le son était coupé dans l'auditorium de l'ONU alors qu'il prononçait un discours, précisant qu'il ne pouvait être entendu que par l'intermédiaire d'interprètes. "Il n'est pas étonnant que les Nations unies n'aient pas été en mesure de faire le travail pour lequel elles ont été créées", a-t-il alors déclaré sur Truth Social, s'insurgeant contre les attaques présumées.

Les alliés du président se sont également empressés de dénoncer les saboteurs présumés. Karoline Leavitt, secrétaire de presse de la Maison Blanche, déclarant que si quelqu'un avait délibérément arrêté l'escalator, il devrait "être licencié et faire l'objet d'une enquête immédiate".

"Ces manquements sont inacceptables et symptomatiques d'une institution défaillante qui pose de sérieux risques en matière de sûreté et de sécurité", a écrit Mike Waltz, l'ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies, sur X. Les États-Unis "ne toléreront pas les menaces à notre sécurité ou à notre dignité dans les réunions interntaionales", expliquant que l'administration Trump attendait "une coopération rapide et une action décisive", a-t-il précisé.

L'ONU a informé Washington de l'ouverture d'une "enquête minutieuse", se disant prête à "coopérer en toute transparence" avec les autorités américaines.

"Vous marchez sur du terrazzo"

Lors de son discours à l'ONU, Donald Trump a critiqué l'institution en affirmant qu'elle n'était "pas à la hauteur de son potentiel" et a réprimandé d'autres pays pour leurs politiques migratoires et climatiques.

Il a également consacré une partie de son discours à reprocher à l'ONU d'avoir rejeté son offre, formulée en 2001, de rénover le siège de l'organisation à New York "plus rapidement, beaucoup mieux et beaucoup moins cher" que ses concurrents. "Je m'en souviens très bien. J'ai dit à l'époque que je le ferais pour 500 millions de dollars, en reconstruisant tout. Ça aurait été magnifique", a-t-il assuré.

"J'avais l'habitude de dire : “Je vais vous donner des sols en marbre, ils vont vous donner du terrazzo. Je vais vous donner le meilleur de tout. Vous aurez des murs en acajou, ils vous donneront du plastique”. Mais ils ont décidé d'aller dans une autre direction", a déploré Donald Trump. "Ce qui était beaucoup plus cher à l'époque et qui a donné un produit de bien moindre qualité."

Le président républicain a déclaré que son offre de 500 millions de dollars (425,7 millions d'euros) avait été refusée pour ce qui s'est avéré être un accord beaucoup plus coûteux et de moindre qualité. "Ils ont eu des dépassements de coûts massifs et ont dépensé entre 2 et 4 milliards de dollars pour le bâtiment, et n'ont même pas obtenu les sols en marbre que je leur avais promis. Vous marchez sur du terrazzo, vous vous en rendez compte ?", a-t-il enfin insisté.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Pétrole russe : Donald Trump continue de mettre la pression sur la Hongrie de Viktor Orbán

Trump à l'Europe : "L'immigration détruit vos pays, et vous devez agir"

Trump : sa politique d'apaisement envers Poutine, un danger pour l'Europe, selon un historien