Davos : "L'Europe : vision et dilemme"

REUTERS/Bernadett Szabo
REUTERS/Bernadett Szabo
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Euronews en partenariat avec le Forum économique mondial a organisé ce jeudi un grand débat qui a notamment réuni la ministre allemande de la Défense, le Premier ministre polonais ou encore le ministre français de l'Economie autour du thème "L'Europe : vision et dilemme".

PUBLICITÉ

Euronews en partenariat avec le Forum économique mondial a organisé ce jeudi un grand débat qui a notamment réuni la ministre allemande de la Défense, le Premier ministre polonais, ou encore le ministre français de l'Economie autour du thème "L'Europe : vision et dilemme".*

"Le monde est en train de changer : le monde qui entoure l'Europe est plus difficile. Et le multilatéralisme doit être le mot-clé. C'est d'ailleurs ce qu'a suggéré le président français lorsqu'il a dit que ce mot devrait être le nom donné au prochain conseil ministériel de l'OCDE qui se tiendra en mai"*, a déclaré Angel Gurría, secrétaire général de l'OCDE, invité à ce débat.

Lors de ces échanges, il a naturellement été question de la Pologne et des tensions existantes avec l'Union européenne. Ce pays est accusé par la Commission européenne de vouloir violer l'Etat de droit après l'adoption de réformes judiciaires controversées.

"Je suis certain que nos amis à Bruxelles et que nos partenaires à Paris et à Berlin se rendront très vite compte qu'on veut, non seulement, un peu plus de justice dans les pays postcommunistes mais qu'on veut aussi créer un système sur lequel les investisseurs, les citoyens et les entreprises pourront davantage compter",  s'est justifié Mateusz Morawiecki, le Premier ministre polonais.

Ce à quoi Ursula von der Leyen, ministre allemande de la Défense, lui a répondu :* "Vous devez être capable de débattre de points de vue différents sans vous mettre à part. Nous devons apprendre les uns des autres, nous devons discuter en profondeur, on doit s'attaquer à ce problème. Ce sera un moment difficile mais je pense que nous avons une culture commune et un objectif commun au sein de l'Union européenne et c'est ce qui nous unit."*

Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a pour sa part déclaré que l'Etat de droit dans l'UE était non négociable.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Pour Volodymyr Zelensky, Poutine est un "prédateur" qui ne se satisfera pas d'un conflit "gelé"

Emmanuel Macron se dit "à disposition de l’intersyndicale", mais pas sur la réforme des retraites

Forum mondial de Davos : la guerre en Ukraine dans tous les esprits