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Procès du "logeur de Daech" : premier bilan

Procès du "logeur de Daech" : premier bilan
Tous droits réservés 
Par Euronews avec AFP, Reuters, APTN
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Bilan de cette première journée d'audience à Paris. Le procès doit s'achever le 14 février.

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Plus de 80 avocats et au moins 500 parties civiles pour le premier procès en lien avec les attentats du 13 novembre 2015. Très attendu par les victimes et leurs proches, ce procès est celui de la logistique, celui qui devrait permettre de comprendre comment les attaques ont été mises sur pied. Du moins, c'est pour cela, disent-ils, qu'ils viennent en masse assister aux audiences du Tribunal correctionnel de Paris. L'accusé, celui qui est surnommé le logeur de Daech, Jawad Bendaoud comparaît pour recel de malfaiteurs terroristes aux côtés de Mohamed Soumah et de Youssef Aïtboulahcen jusqu'au 14 février.

Samia Maktouf est avocate de la partie civile, elle représente 30 victimes :

"Pour les parties civiles, pour les victimes, c'est très important que ce procès ait lieu sur une période relativement courte alors bien sûr certaines victimes sont présentes, mais j'ai également une pensée pour ceux qui ne sont pas là, parce qu'ils sont traumatisés, parce que ce procès leur fait revivre ce traumatisme, et ravive leur douleur et leur souffrance."

Si l'homme au coeur du procès est bien Jawad Bendaoud, le "logeur", interviewé au lendemain des attentats, celui qui disait avoir voulu rendre service, la cour a commencé par entendre Youssef Aïtboulahcen. Youssef qui a changé de nom, comparaît libre. C'est le cousin du cerveau présumé des attaques Abdelhamid Abaaoud qui a été tué par les forces de l'ordre le 18 novembre 2015, et le frère d'Hasna Aïbboulahcen également morte dans le raid. Elevé dans une autre famille d'accueil que sa soeur, Youssef est ambulancier, il a un casier judiciaire vierge. "On ne choisit pas sa famille" a-t-il dit hier, à la barre, au premier jour du procès. Mais des éléments compromettants posent question. 

Les trois prévenus seront interrogés par le tribunal jusqu'à ce vendredi soir.

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