Le prévenu "parie à 80%" qu'il sera condamné, mais ses avocats ont demandé mercredi sa relaxe, affirmant que leur client ignorait qu'il logeait des jihadistes du 13-Novembre.
"Peut-être que j'irai en enfer, mais pas pour avoir hébergé ces terroristes-là, parce que je ne savais pas que c'étaient des terroristes", a déclaré Jawad Bendaoud pour son ultime déclaration dans ce procès, le premier en lien avec les attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.
"Je parie à 80% que je vais être condamné. Il y a l'opinion publique, les familles des victimes", a-t-il dit à la présidente Isabelle Prévost-Desprez. Mais ses avocats ont demandé la relaxe, attaquant point par point les arguments de leurs très nombreux confrères de la partie civile.
Le jugement sera rendu le 14 février.