Et pour les athlètes qui seront définitivement exclus des JO d'hiver 2018, Vladimir Poutine organisera une compétition nationale à primes égales.
Après la décision du Tribunal arbitral du sport, la Russie veut tout faire pour envoyer le maximum d'athlètes aux JO de Pyeongchang. Pour les autres, elle organisera une compétition nationale.
L'institution indépendante basée en Suisse a blanchi 28 athlètes russes hier et levée l'interdiction de JO à vie pour 11 autres. Pour ces 11 derniers, comme le champion de Bobsleigh Alexander Zubkov, de sérieux doutes perdurent, mais les preuves de dopage sont insuffisantes. Ce dernier reste donc privé des JO de Pyeongchang et de ses deux médailles d'or.
Hier, Vladimir Poutine a reçu une partie des 169 sportifs "propres" qui vont concourir sous la bannière athlète olympique de Russie en partance pour Pyeongchang. Il s'est excusé de ne pas avoir "su les protéger" de ce scandale de dopage et s'est féliciter de la décision du Tribunal arbitral du sport :
"Cette décision appuie notre position, c'est à-dire que la grande majorité de nos athlètes sont propres et ne se sont pas dopés, mais nous devons aussi respecter l'autre partie avec qui nous débattons."
Autrement dit respecter le Comité international olympique. Le CIO qui a fait savoir qu'à 8 jours du début des jeux, ce blanchiment de 28 athlètes russes ne signifiait pas de facto leur participation aux JO, et qu'ils devaient recevoir une invitation officielle du CIO.
La numéro 3 du Kremlin, Valentina Matvienko, présidente du Conseil de la Fédération de Russie, ne le comprend pas et le conteste :
"Je lis que le CIO regrette la décision prise par le Tribunal arbitral du sport. C'est si criant qu'il ne peut plus se cacher. Quel regret ? Doutez-vous de la décision du Tribunal arbitral du sport qui a justement été créé pour des cas comme ça ?"
Pour les athlètes russes qui seront définitivement exclus des prochains JO, la Russie a donc promis d'organiser une compétition nationale avec des primes équivalentes à celles des médaillés olympiques. Ce n'est pas une première. En 2016, la Russie l'avait déjà fait alors que son équipe d'athlétisme avait été exclue des JO d'été de Rio.