Intelligence artificielle : gare aux utilisateurs malveillants

Intelligence artificielle : gare aux utilisateurs malveillants
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Un nouveau rapport met en garde les Etats contre les nombreux risques liés à l'intelligence artificielle.

En Irak, des jihadistes sont déjà parvenus à bricoler des drones capables de larguer des bombes. Mais cette menace n'est rien comparé aux risques que fait désormais peser l'intelligence artificielle (IA) sur ces aéronefs pilotables à distance.

PUBLICITÉ

Selon un nouveau rapport publié par 26 experts internationaux, d'ici cinq à dix ans, l'IA pourrait être utilisée pour diffuser de la propagande ou lancer des cyberattaques à grande échelle.

L'IA est un système informatique reliée à une machine capable d'accomplir des tâches qui requièrent traditionnellement une intelligence humaine.

Selon le Centre d'Etude des risques de l'Université de Cambridge, qui a participé à l'élaboration du rapport, les utilisateurs malveillants de l'IA (Etats, activistes, terroristes...) pourraient notamment tirer parti de la "prolifération des drones" et les réutiliser à des "fins nuisibles". Les experts expliquent qu'il sera un jour possible de provoquer des accidents impliquant des véhicules autonomes.

"Nous vivons dans un monde où les dangers quotidiens liés à l'utilisation abusive de l'IA pourraient devenir très importants, et nous devons nous approprier ces problèmes parce que les risques sont réels", écrivent les chercheurs.

Leur rapport suggère des solutions qui pourraient permettre de lutter contre les dérives de l'IA : par exemple en concevant des logiciels et du matériel pour les rendre moins piratables. Un environnement législatif approprié devrait également être mis en oeuvre, souligne le rapport.

Avec Agences

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

No Comment : les premiers taxis autonomes autorisés à San Francisco

No Comment : ouverture du salon Comic-Con de San Diego

Google lance "Bard" dans l'Union européenne pour concurrencer ChatGPT