Un tiers d'entre eux se disaient encore indécis avant le jour J
A Rome, les lève-tôt se sont rendus dans les bureaux de vote dès leur ouverture, à sept heures du matin. Dans la capitale italienne, ils doivent glisser trois bulletins dans l'urne, un pour élire leur député, un autre pour élire leur sénateur, et un troisième pour choisir le gouverneur du Latium, la région de Rome. C'est aussi le cas dans la région de Lombardie.
Mais ici comme ailleurs, la plupart des électeurs ne débordent pas d'enthousiasme. D'après les sondages les plus récents, un bon tiers d'entre eux se disaient indécis.
"Je ne vote pas parce que je ne vois pas de raisons de le faire. Ils sont tous pareils", se lamente un résident de Rome.
"Je veux voter parce que je veux faire entendre ma voix mais mon choix n'est pas arrêté, reconnaît une femme. J'ai même un gros doute. Je dois prendre cinq minutes pour y penser encore."
Quelque soit l'issue du vote, peu de chances qu'une majorité claire se dégage cette nuit. Mais l'Italie en a l'habitude, elle a connu plus de 60 gouvernements en sept décennies.