Londres promet une réponse "ferme" à l'affaire Skripal

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Par Euronews avec AFP-AP-REUTERS
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L’enquête continue à Salisbury pour déterminer l'origine et la nature de la "substance toxique" dont auraient été victimes l’ex-agent russe au service du Royaume-Uni, Sergei Skripal et sa fille Youlia.

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Des images de vidéo-surveillance filmées dimanche et publiées par la police britannique montrent Sergei Skripal et sa fille Youlia se baladant peu de temps avant qu’on ne les retrouve inconscients sur un banc à Salisbury, probablement empoisonnées.

La zone où ils ont été découverts a été bouclée et un restaurant italien de la chaîne Zizzi, en lien avec l’affaire, selon la police, a été fermé. A Londres, on cherche aussi à savoir qui se cache derrière cette affaire, sans accuser officiellement Moscou… Pour le moment.

"Je ne peux pas anticiper les conclusions de l’enquête mais je peux vous assurer que si cette dernière démontre la responsabilité d'un État dans cette affaire, le gouvernement de sa Majesté répondra de façon appropriée et ferme", a dit Boris Johnson, le ministre britannique des Affaires étrangères.

Les circonstances de l'affaire Skripal font ressurgir le souvenir de la mort d'Alexandre Litvinenko, ex-agent secret russe, opposant à Vladimir Poutine, empoisonné en 2006 à Londres. Lui aussi ex-agent russe, Serguei Skripal avait été recruté en 1995 par les services secrets britanniques, puis accusé de "haute-trahison" par les services de sécurité russes quelques années plus tard. Lors de son procès, il avait reconnu avoir été payé 100 000 dollars pour fournir aux renseignements britanniques l'identité de plusieurs dizaines d'agents secrets russes opérant en Europe.

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