Soixante-huit personnes sont mortes dans un "incendie présumé" dans le commissariat principal de Valence, dans le nord du Venezuela.
PUBLICITÉLa douleur et le désespoir des familles sans nouvelles de leur proches à Valence, au Venezuela, se lit sur les visages. Soixante-huit personnes sont mortes dans le commissariat principal de la ville après l'incendie lié à la mutinerie d'une dizaine de détenus, retenus ici faute de place dans les prisons du pays.
"Ils ne m'ont rien dit. Je veux savoir où est mon fils. Je n'ai pas de nouvelles de lui, je ne sais rien. Nous voulons des nouvelles des membres de nos familles. Nous avons besoin de savoir. Regardez dans quel désespoir nous sommes,"a déclaré un pleurs, la mère d'un détenu.
"Je suis venue ici parce que depuis 7 heures du matin je n'ai pas de nouvelles de mon frère. Ils disent qu'il y beaucoup de morts, des gens brulés, des blessés. Ils ont emmené les blessés. Où sont les membres des familles qui sont là ? Personne ne sait. On ne sait pas s'ils sont à l'hôpital, ailleurs, on ne se sait rien," s'est inquiété la soeur d'un prisonnier.
Selon une ONG sur place, les détenus auraient mis le feu à des matelas expliquant le départ de l'incendie. Les membres de familles de victimes ont tenté d'entrer dans les locaux de la police mais ils ont été repoussés par les forces de l'ordre et des échauffourées ont éclaté. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame. La surpopulation carcérale est un fléau au Venezuela.