Pour les parents ou les autistes adultes, à la maladie viennent s'ajouter l'absence de diagnostic fiable, de structures adaptées, et de prise en charge. Face à ces injustices l'avocate Sophie Janois les défend.
Ce 2 avril, c'est la journée internationale de l'autisme. Un handicap longtemps méconnu, comme les chiffres, car les diagnostics ne sont pas toujours réalisés, mais l'autisme concernerait une naissance sur 100, et 700 000 Français.
Pour les parents ou les autistes adultes, à la maladie viennent s'ajouter l'absence de diagnostic fiable, de structures adaptées, et de prise en charge. Face à ces injustices l'avocate Sophie Janois s'est spécialisée dans la défense des autistes, dans un pays très en retard.
"La France est le vilain petit canard de toute l'Europe, voire du monde, concernant l'autisme, nous explique Sophie Janois. En ce moment le contentieux le plus fréquent, ce sont des recours contre l'Etat, des personnes qui sont sans solution, a domicile, alors qu'elles ont droit à un accompagnement correct. Récemment, il y a 15 jours, j'ai obtenu pour trois familles entre 100 000 et 170 000 euros de dommages et intérêts, l'Etat a été condamné pour faute, pour défaut de prise en charge."
Vendredi, le gouvernement doit dévoiler son quatrième plan autisme. Selon la Cour des comptes, l'autisme coûte presque 7 milliards à la France chaque année. De l'argent gaspillé selon les associations qui voudraient le voir injecter dans une aide efficace. Leur crédo, c'est que l'inclusion à l'école ou dans le monde du travail, de manière adaptée, remplace les structures psychiatriques et une approche psychanalytique erronée.