Des missiles auraient touché tôt ce matin un aéroport militaire syrien, faisant plusieurs morts. Paris et Washington, qui ont menacé le régime syrien d'une "réponse forte" après l'attaque chimique présumée de Damas sur la Ghouta, nient toute implication.
Le régime syrien et son allié russe ont accusé Israël d'avoir mené des frappes meurtrières contre une base militaire en Syrie, au surlendemain d'une attaque chimique présumée condamnée par la communauté internationale.
Des missiles auraient touché tôt ce matin un aéroport militaire syrien, faisant plusieurs morts, 14 combattants prorégime, selon l'agence de presse officielle syrienne.
Paris et Washington, qui ont menacé le régime d'une "réponse forte" après l'attaque chimique supposée de Damas sur la Ghouta, ont rapidement démenti être à l'origine de ces frappes, alors que le doute planait.
Hier soir, par téléphone, les présidents américain et français auraient décidé de coordonner leurs actions et leurs initiatives au sein du Conseil de Sécurité des Nations unies qui doit se réunir aujourd'hui, d'abord sur la Syrie, puis dans un deuxième temps, à la demande de la Russie pour évoquer, je cite, les menaces sur la paix dans le monde.