Syrie : dialogue de sourds à l'ONU

Syrie : dialogue de sourds à l'ONU
Tous droits réservés REUTERS/Brendan McDermid
Par Euronews
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Les membres du Conseil de sécurité campent sur leurs positions au sujet de l'attaque chimique présumée du 7 avril en Syrie. Washington pourrait intervenir militairement pour « faire payer le prix fort » à Bachar al-Assad.

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« Fake news ». Voilà comment l'ambassadeur de Russie aux Nations-Unies parle de l'attaque chimique présumée le 7 avril dernier dans la ville de Douma, en Syrie.

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence ce lundi pour évoquer le sujet. Le représentant de Moscou Vassili Nabenzia a déclaré : « Il n'y a pas eu d'attaque chimique en Syrie ». Il a expliqué que des spécialises russes s'étaient rendus sur place et n'avaient découvert aucune trace de chlore ou d'une quelconque substance chimique qui auraient été utilisée contre des civils.

Cette attaque chimique présumée a fait au moins 48 victimes et a causé de graves difficultés respiratoires chez des centaines de personnes d'après les secouristes syriens et une ONG locale.

L'ambassadrice américaine Nikky Haley a traité Bachar al-Assad de « monstre ». Elle a déclaré que la « justice devait être rendue ». Plus tôt dans la journée le président Donald Trump a évoqué une éventuelle action militaire des États-Unis. Selon ses mots, le régime de Damas ainsi que ses alliés russe et iranien pourraient je cite « payer le prix fort pour cet acte barbare. »

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