Les protestations s'enchaînent depuis que le président s'est fait élire Premier ministre.
La police arménienne a arrêté plusieurs dizaines de manifestants ce mercredi dans la capitale Erevan, dans l'optique de briser le mouvement de contestation qui ne faiblit pas dans les rues du centre-ville, pour réclamer le départ du nouveau Premier ministre Serge Sarkissian.
Des centaines de protestataires ont fait face aux forces de l'ordre et encouragé les Arméniens à poursuivre la "révolution de velours" proclamée par le leader de l'opposition, Nikol Pachinian.
Les manifestants accusent Serge Sarkissian "d'autocrate". Après deux mandats présidentiels, le chef du parti républicain a été élu mardi Premier ministre par le Parlement. Il jouit de pouvoirs renforcés par une récente réforme constitutionnelle.
Dans son discours, M. Sarkissian a estimé que "pour vivre dans une Arménie prospère, dans un pays où la loi règne, il faut que les volcans dormants ne soient pas en éruption".
Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont depuis descendus dans les rues pour dénoncer un coup de force. Le mouvement s'est étendu aux villes de Gioumri et Vanadzor.