Marine Le Pen réunit l'extrême-droite européenne à Nice

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Par Euronews
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La présidente du Front National a invité plusieurs leaders d'extrême-droite. Elle veut défendre une "autre Europe" des nations.

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La présidente du Front National a rencontré ses alliés européens à Nice, tous des leaders nationalistes d'extrême droite, polonais, tchèques, grecs, autrichiens, pour défendre "une autre Europe", "l'identité" des nations et les origines helléno-chrétiennes de "la civilisation" européenne. Déjà en campagne pour les élections européennes de 2019, elle a jugé possible la victoire des partis nationaux-populistes. 

"Très clairement, aujourd'hui, il y a une montée en puissance dans toute l'Europe d'une révolte des peuples contres les politiques menées par l'Union européenne, les politiques économiques, les politiques migratoires, cette Europe carcérale, cette Europe des conflits qui n'avance plus que par le chantage, plus que par la menace et nous posons la première pierre d'une Europe des nations, d'une Europe qui respecte la souveraineté des nations et des peuples," a déclaré mardi la présidente du FN. 

Marine Le Pen a dû faire faire sans deux têtes d'affiche annoncées à son rassemblement : Matteo Salvini le chef de la Ligue italienne retenu pour des tractations gouvernementales a envoyé un message vidéo dans lequel il salue le "réveil" des nationalistes et Geert Wilders le chef du Parti pour la liberté néerlandais a préféré rester aux Pays-Bas pour préparer son procès en appel pour discrimination. Il doit comparaître le 17 mai.

Le secrétaire général du FPÖ autrichien, Harald Vilimsky, a asséné qu'il était "contre l'immigration de masse en Europe, contre l'islamisation du continent européen", sous les applaudissements des militants qui scandaient "on est chez nous".

"Il n'y a de justice et de solidarité qu'au sein de l'identité nationale", a plaidé l'ancien dirigeant du Vlaams Belang belge, actuel président du MENL, Gerolf Annemans. 

Le président du SPD tchèque Tomio Okamura a dénoncé "la dénationalisation" de l'Europe par des élites "totalitaires et fascistes" et avec "l'aide de la migration".

Tous ont salué les récentes victoires en Autriche du FPÖ, en Italie de la Ligue, et celle en Hongrie du parti national-conservateur Fidesz de Viktor Orban, certes membre du PPE au Parlement européen mais que Marine Le Pen a été une des premières à féliciter.

Cette réunion visait à rassembler les partis du groupe ENL (Europe des nations et des libertés) au Parlement européen et ceux susceptibles d'obtenir des élus en vue d'une éventuelle recomposition, selon l'eurodéputé Nicolas Bay, grand artisan de cette manifestation, qui espère "un retour de la vraie Europe" fondée par les Grecs il y a 2 000 ans. 

Plus tôt, Marine Le Pen avait salué les actions du groupuscule radical Générations Identitaire à la frontière avec l'Italie. Elle avait aussi rendu hommage à Jeanne d'Arc à Cannes, alors que Jean-Marie, son père,  avait fait le même geste à Paris. Une tradition du Front National en ce 1er mai.

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