L'Iran et Trump à l'agenda du sommet des Balkans, "Tusk est parvenu à ses fins"

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Par Euronews avec AFP, Reuters
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Les relations transatlantiques, ou plutôt pour citer Donald Tusk, "l'attitude capricieuse de l'administration américaine", occupent pour l'instant toute la place à Sofia.

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L'ouverture du sommet européen des Balkans à Sofia a été phagocyté par le dossier Trump, l'Iran et les tarifs douaniers. Les 27, en l'absence du dirigeant espagnol qui ne reconnaît pas le Kosovo, ont répété qu'ils allaient rester dans l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, même s'il n'est pas parfait, tout en conduisant des négociations avec l'Iran sur d'autres sujets, comme les missiles balistiques.

La veille, le président du conseil européen Donald Tusk avait eu des mots très durs pour la présidence américaine :

"Au regard des dernières décisions du président Trump, on pourrait se demander "avec des amis comme ça, qui a besoin d'ennemis ?"

Les relations transatlantiques, ou plutôt pour citer Donald Tusk, "l'attitude capricieuse" de Trump, occupent donc pour l'instant toute la place à Sofia.

"C'était une déclaration tout à fait délibérée. Donald Tusk traite l'affaire de manière très personnelle. Il a grandi en voulant faire partie de l'Occident. Donc ce fossé actuel entre les États-Unis et l'Europe, il le ressent de manière très très personnelle. Ce qu'il a voulu dire la nuit dernière, c'est que les dirigeants discutent de Trump lors du dîner de travail de ce sommet. Et c'est ce qui a été fait. Il n'y a pas eu de discussion sur l'innovation numérique comme c'était prévu, il a été question de rester unis sur l'Iran, il a été question de s'en tenir aux mesures de rétorsion s'agissant des tarifs douaniers de Trump sur l'acier. On peut dire que Donald Tusk est parvenu à ses fins hier soir", nous explique Ryan Heath de Politico Europe.

Ce sommet est avant tout destiné à renforcer les liens de l'Union européenne avec les Balkans, mais cela sans parler d'adhésion, plutôt de renforcement des investissements. Sachant que 73 % des investissements étrangers directs dans la région viennent de l'Union Européenne.

C'est dans ce contexte que la Russie, qui a accru sa présence médiatique dans la région ces dernières années, tente d'étendre son influence sur le plan politique et économique.

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