XV de France: pas de conciliation entre Novès et la FFR

XV de France: pas de conciliation entre Novès et la FFR
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

L'ex-sélectionneur du XV de France Guy Novès et la Fédération française de rugby (FFR) qui l'a licencié pour faute grave après une série de mauvais résultats ne sont pas parvenus mardi à une conciliation aux prud'hommes, a indiqué l'avocat de l'entraîneur. Actant l'absence de conciliation à l'issue de la réunion, le tribunal des prud'hommes de Toulouse a convié les deux parties le 14 février 2019 pour engager la procédure, a précisé Laurent Nougarolis, l'avocat de l'ancien manager du Stade Toulousain. Selon Me Nougarolis, "l'avocat de la FFR n'était pas là, prétextant une grève du trafic aérien. Il a délégué le dossier à son confrère toulousain qui n'en avait pas la maîtrise pour engager une discussion". Novès, âgé de 64 ans, a été évincé de son poste fin décembre par le président de la FFR Bernard Laporte, avec qui il entretenait une inimitié notoire, après une série de six test-matches sans succès, ponctuée d'une contre-performance historique face au Japon (23-23). Remplacé par Jacques Brunel, Novès conteste depuis son éviction pour faute grave, estimant qu'elle n'était pas justifiée sur le fond et qu'elle n'a pas été réalisée dans les règles. Le Toulousain affirme notamment n'avoir pas été convoqué à un entretien préalable, étape obligatoire de la procédure. "Dans la faute grave qui m'est reprochée, on ne m'a pas laissé finir mon travail avec l'équipe de France", a déclaré Novès en sortant des prud'hommes, qui dit se battre pour défendre son honneur. "Pour moi, le plus important, c'est de retrouver le regard des gens", a ajouté celui qui avait permis auparavant à Toulouse de remporter 4 Coupes d'Europe (1996, 2003, 2005, 2010) et 10 championnats de France (1989, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2001, 2008, 2011, 2012).

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Judo : le champion du monde suisse Nils Stump s'impose à Duchanbé

Les meilleurs judokas du monde réunis au Grand Chelem de Douchanbé 2024

Les Jeux Olympiques de Paris mettent les petits plats dans les grands !