Ebola : MSF en première ligne

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Par Euronews
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Selon les humanitaires, la propagation du virus est à la croisée des chemins. S'il prenait la direction des grandes villes ou passait la frontière, l'épidémie pourrait s'aggraver.

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C'est ici aux confins de la forêt congolaise, au bord du fleuve Congo, que se trouve Ebola. Mbandaka, 1,5 million d'habitants, est désormais une ville fantôme. Dans cette région de la République démocratique du Congo, 58 cas ont été signalés, 27 personnes sont mortes. Aujourd'hui, le danger c'est la propagation vers la capitale Kinshasa ou au Congo Brazzaville qui se trouve à une trentaine de kilomètres. Mais Médecin sans frontières refuse pour l'instant d'être alarmiste.

"On est surtout avec le risque autour de Mbandaka, mais je pense qu'il faut y aller au fur et à mesure et éviter de parler tout de suite d'urgence mondiale. Pour l'instant, il y a urgence au Congo. Le ministère, MSF et d'autres acteurs font leur possible pour traiter d'abord les patients. Après, on ne peut pas prévoir l'avenir", commente le Dr Jean-Clement Cabrol, coordinateur urgence à MSF.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, il est trop tôt pour savoir quelle direction va prendre l'épidémie. Sur place les équipes de MSF répètent les gestes de protection en cas d'exposition au virus et surtout continuent de faire de la pédagogie.

"Je pense qu'il est très important d'expliquer ce qu'est cette maladie, expliquer comment éviter cette maladie : par se laver les mains, éviter de toucher des patients qui vomissent. Cela doit être fait non pas par des personnels internationaux, de grands messages radio... mais en travaillant réellement avec les communautés, avec les leaders de la communauté", renchérit le docteur Cabrol.

L'OMS espère vacciner 10 000 personnes d'ici la fin du mois de juin, un vaccin expérimental qui pourrait casser la chaîne de contamination.

En 2017, la RDC avait été touchée par Ebola, rapidement circonscrit, il avait fait quatre morts.

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