Mariano Rajoy visé par une motion de censure

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Tous droits réservés REUTERS/Juan Medina
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Par Anne-Lise Fantino
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L'avenir du Premier ministre espagnol est en sursis.

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Au Parlement espagnol, les formations entament un débat ce jeudi, pour fourbir leurs armes contre Mariano Rajoy.

Si l'opposition ferait bien tomber le Premier ministre, reste à trouver un accord sur la méthode, à la veille du vote de confiance qui doit le viser.

Cette motion, qui émane des socialistes, intervient au terme de l'un des pires scandales de corruption dans la classe politique, qui a éclaboussé le Parti Populaire.

Mais le chef du gouvernement espagnol a fait savoir qu'il ne comptait pas jeter l'éponge. Les libéraux de Ciudadanos, qui pourraient remporter une élection surprise, d'après les derniers sondages, exhortent Mariano Rajoy à convoquer un scrutin anticipé. Un scénario réfuté par le Premier ministre espagnol, décidé à aller jusqu'au bout de son mandat, qui s'achève dans deux ans.

Une hypothèse retoquée, aussi, par le Parti socialiste, qui n'entérine pas les candidats pressentis par le centre-droit et veut garder la main.

Le PSOE, qui dispose de 84 sièges sur 350 à la chambre basse, a déjà déposé une motion vendredi dernier. Cette fois, il doit réunir 176 voix pour faire aboutir ce vote. S'il bénéficie du soutien de Podemos, il ne pourra se passer de l'appui de groupes indépendantistes. La formation de la gauche radicale se dit prête à faire pression pour qu'une nouvelle motion soit déposée, en cas d'échec.

La semaine dernière, des dizaines de personnes ont été condamnées dans le cadre de l'affaire Gürtel pour fraude, évasion fiscale et blanchiment d'argent, dont des proches du dirigeant conservateur, comme l'ex-trésorier du parti. Des condamnations qui atteignent un total de plus de 350 ans de prison.

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