L'adolescente a été violée et tuée par un jeune migrant irakien. Un troisième assassinat attribué à un migrant, qui ravive les critiques contre la politique migratoire d'Angela Merkel.
Des militants d'extrême droite étaient réunis hier soir à Mainz, en Allemagne, la ville où Susanna, 14 ans, vivait. L'adolescente a été violée et tuée par un jeune migrant irakien.
C'est la troisième jeune fille victime d'un migrant depuis leur arrivée massive en Allemagne, et cela ravive les critiques contre la politique migratoire d'Angela Merkel.
"Ca me rend furieuse et triste car depuis ces affaires, comme la mort de Maria à Fribourg il y a deux ans, les politiciens n'ont rien changé, rien", s'emporte une femme.
"Je pense que le gouvernement ne devrait plus les laisser entrer, il devrait installer les réfugiés dans des camps dans des petites villes où ils pourraient être mieux pris en charge, dans des pays de langue arabe, au lieu de les amener chez nous", ajoute une femme plus âgée.
Face à l'extrême droite, des militants de gauche, venus dénoncer la xénophobie et le racisme.
"Je suis ici, explique un homme, parce que ces gens sont des radicaux d'extrême droite qui veulent juste utiliser la mort de Susanna pour attiser la haine contre les réfugiés et je suis contre cela parce qu'on peut seulement construire une vie meilleure si ceux qui ont fui, et ceux qui sont nés ici, travaillent ensemble."
Le corps de Susanna a été découvert non loin du centre de réfugiés où Ali Bashar, 20 ans, vivait. Après l'attaque le meurtrier présumé a fui en Irak avec sa famille. Les autorités irakiennes l'ont extradé samedi dernier vers l'Allemagne.