L'ex-chef de campagne de Trump en détention provisoire

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Tous droits réservés REUTERS/Jonathan Ernst
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Par Euronews avec AFP
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Paul Manafort est soupçonné de subornation de témoin, sa mesure de libération sous caution a été révoquée dans l'attente de son procès à venir.

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Nouveau rebondissement aux États-Unis dans l'enquête sur les interférences russes durant la campagne présidentielle.

Une juge fédérale à Washington vient de révoquer la liberté conditionnelle de l'ex-chef de campagne de Donald Trump, Paul Manafort est accusé d'avoir profité de sa liberté conditionnelle pour tenter de peser sur certains témoins.

Son placement en détention a été immédiatement regretté par le président américain, qui dénonce une décision "injuste" et très sévère pour celui qui a occupé les plus hautes fonctions dans son équipe de campagne, de mars à août 2016.

"Wow, quelle peine sévère pour Paul Manafort, qui a représenté Ronald Reagan, Bob Dole, et beaucoup d’autres hauts responsables politiques et campagnes. Je ne savais pas que Manafort était à la tête de la Mafia", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

La stratégie de Donald Trump est désormais de minimiser son rôle à ses côtés et d'insister sur la chronologie des évènements.

Paul Manafort est poursuivi pour des faits de blanchiment, fraude fiscale et bancaire, ainsi que lobbying illégal, remontant avant sa collaboration avec le candidat Trump à l'époque. Des faits qu'il nie en bloc, mais cette tentative de subornation ne devrait pas jouer en sa faveur lors du procès.

James Comey : "pire chef, de loin, de l'histoire du FBI"

Cette décision de la juge fédérale représente une victoire pour le procureur spécial Robert Mueller, qui soutenait que l'incarcération de M. Manafort était nécessaire afin qu'il n'influence pas des témoins à son procès à venir.

Elle intervient quelques heures après que M. Trump a estimé que la crédibilité de l'enquête sur l'ingérence russe dans la présidentielle de 2016 était largement sapée par un rapport officiel rendu public jeudi.

Ce rapport critique "l'insubordination" en 2016 de James Comey, l'ancien chef du FBI limogé plus tard par M. Trump, et indique que certains agents fédéraux ont laissé paraître leur hostilité envers le magnat de l'immobilier.

Il valide en revanche la décision de M. Comey de ne pas poursuivre la candidate démocrate Hillary Clinton, rivale de M. Trump, pour ses emails envoyés d'un serveur privé.

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