"J'ai mes règles" lance une députée au Parlement britannique

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Une députée britannique s'est excusée jeudi pour son retard au parlement, expliquant avoir ses règles, et demandant au gouvernement ce qu'il comptait faire pour réduire le coût des protections hygiéniques. "Je voudrais évoquer avec vous et à la Chambre des communes (...) le fait qu'aujourd'hui j'ai mes règles -et ça m'a déjà coûté cette semaine 25 livres" (28 euros), a déclaré la députée travailliste Danielle Rowley. "Nous savons que le coût annuel moyen des protections périodiques au Royaume-Uni est de 500 livres (565 euros)- beaucoup de femmes ne peuvent pas se le permettre", a-t-elle poursuivi. "Que fait la secrétaire d’État pour s'attaquer à cette question?" La secrétaire d’État chargée des Femmes et de l’Égalité, Victoria Atkins, a répondu que le gouvernement conservateur de Theresa May était déterminé à "supprimer la TVA sur les protections hygiéniques quand nous quitterons l'Union européenne (fin mars 2019, ndlr), ce qui aidera (à réduire) les coûts des protections hygiéniques". Victoria Atkins a ajouté que le Royaume-Uni "regardait avec intérêt" l'initiative du gouvernement écossais qui s'est engagé à fournir gratuitement tampons et serviettes hygiéniques dans les collèges, lycées et universités à partir du mois d'août. La question de "la précarité menstruelle" grandit au Royaume-Uni, et la British Medical Association (BMA) a réclamé mardi que l’État fournisse gratuitement des tampons à celles qui en ont besoin, en particulier les patientes hospitalisées. "Il est inacceptable qu'il y ait encore des personnes qui ne puissent y avoir accès, généralement celles qui sont vulnérables ou à faible revenu", a expliqué Mita Dhulipala, coprésidente du comité des étudiants en médecine de la BMA, dans un communiqué. "Beaucoup ont recours à du papier toilette, des morceaux de tissu ou parfois rien du tout. On peut mettre fin à la précarité menstruelle en s'assurant que ces produits soient disponibles pour celles qui ne peuvent pas se les permettre" .

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