La création de ces centres est une concession de la chancelière Merkel à son ministre de l'Intérieur Horst Seehofer, pro-Orban, qui menaçait de claquer la porte de la coalition gouvernementale allemande.
L'Allemagne souhaite installer des "centres de transit" à ses frontières. Des centres destinés aux demandeurs d'asiles déjà enregistrés dans un autre pays de l'Union européenne. Les migrants patienteraient dans ces établissements avant d'être expulsés vers leur pays d'entrée dans l'UE.
La création de ces centres est une concession de la chancelière Merkel à son ministre de l'Intérieur Horst Seehofer, président du très conservateur parti bavarois CSU, qui menaçait de claquer la porte de la coalition gouvernementale allemande.
Chef de file de la rébellion, M. Seehofer cultive depuis des années sa proximité avec Viktor Orban, avec lequel il s'est plusieurs fois affiché en Bavière. M. Orban qualifie en retour sa relation avec le parti du ministre de "fraternité d'armes extraordinaire".
Trois de ces centres déjà controversés devraient être construits à la frontière avec l'Autriche.
En 2017, sur les 14 650 entrées illégales enregistrées à la frontière avec l'Autriche, près de la moitié des ces personnes a immédiatement été reconduite à la frontière, selon la police fédérale allemande.
L'Allemagne pourrait renvoyer les demandeurs d'asile dans les pays d'entrée de l'UE mais pour cela, elle a besoin de passer des accords bilatéraux avec les pays concernés, parmi lesquels la Hongrie. Viktor Orban a déjà fait savoir que pour lui, ces migrants devraient être ramenés directement en Grèce où ils auraient dû être enregistrés.
Avec agence