Ingérence russe : les explications surréalistes de Trump vont-elles calmer la grogne des Américains ?

Donald Trump, président des Etats-Unis d'Amérique
Donald Trump, président des Etats-Unis d'Amérique
Par Sandrine DelormeHans Nichols avec AFP, Reuters, APTN, NBC
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C'est une volée de bois vert que le président américain reçoit aux États-Unis depuis son retour d'Helsinki et son dérapage sur l'ingérence russe dans la campagne présidentielle américaine de 2016.

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Ce n'était sans doute pas l'accueil auquel s'attendait le président américain Donald Trump après sa rencontre au sommet avec son homologue russe Vladimir Poutine. Mais personne n'a visiblement raté son dérapage...

Depuis, il tente maladroitement d'échapper aux flots des critiques en expliquant qu'il s'est mal exprimé à Helsinki, qu'il a oublié une négation quand il a dit ne voir aucune raison pour laquelle ce serait la Russie qui se serait ingérée dans la dernière campagne présidentielle américaine.

Hier, moment rare, le président de la chambre des représentants, le républicain Paul Ryan s'est énervé :

"Nous venons de mener une année d'enquête sur l'interférence russe dans nos élections. Et les Russes ont interféré, c'est très clair, il ne devrait y avoir aucun doute là-dessus."

Toujours parmi les élus, la chef de la minorité démocrate à la chambre des représentants, Nancy Pelosi a renchéri et enfoncé le clou :

"Au lieu de défendre notre démocratie et ses principes, le président Trump s'est ridiculisé en présence de Poutine et le monde entier l'a regardé et vu. L'empressement de Trump à liquider l'Amérique prouve que les Russes doivent avoir quelque chose de personnel, de politique ou de financier contre le président Trump."

La goutte de trop visiblement pour Captain América ou plus exactement l'acteur Chris Evans qui s'emporte sur twitter, traitant Trump d'abruti, de pantin à la botte de Poutine qui ignore ses services de renseignements...

L'ancien gouverneur de Californie et acteur, Arnold Schwarzenegger, était déjà entré dans la mêlée :

"Président Trump, je viens juste de voir votre conférence de presse avec le président Poutine et c'était juste embarrassant... Vous vous teniez là comme une petite nouille mouillée..."

"Nous verrons si oui ou non, dans les prochaines 24/48 heures, si la semi-excuse du président Donald Trump est suffisante pour faire taire non seulement ses détracteurs côté démocrate, mais aussi les Républicains qui pensent que le président a vraiment dérapé à Moscou. Cette déclaration était-elle suffisante ?" s'interroge Hans Nichols, journaliste NBC News pour Euronews à la Maison blanche.

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