Le projet de réforme constitutionnelle du Président est présenté par l'opposition comme une dérive autoritaire.
Aux Comores, le vote pour le référédum constitutionnel a commencé ce lundi dans un climat tendu . Les 300 000 inscrits de ce petit archipel de l'océan indien doivent se prononcer sur un projet de révision de la Constitution à l'initiative du Président Azali qui renforcerait considérablement les pouvoirs du chef de l'Etat. Si Azali prone la stabilité dans un pays secoué par une longue série de coups d'Etats, L'opposition comorienne dénonce une dérive autoritaire et appelle les électeurs à ne pas se déplacer.
"Nous boycottons le référendum et c’est un droit patriotique, j’appellerais ça et c’est un devoir même par ce que c’est organisé dans l’illégalité et le texte qui est proposer et anticonstitutionnel et la procédure je ne veut pas vous l’apprendre, il y a la cour constitutionnel qui a mis en mal les compétences transféré à une cour suprême quelque chose qui n’obéi à aucun loi", explique le gouverneur Abdou Salami Abdou.
En cas de victoire du oui, le président Azali élu de justesse en 2016 compte organiser une nouvelle élection présidentielle en 2019, qui lui permettrait de rester au pouvoir au moins jusqu'en 2024.