JO-2016: Bubka, accusé de versements suspects, blanchi par l'AIU

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L'ancienne star du saut à la perche et vice-président de l'IAAF Sergueï Bubka a été blanchi mercredi par l'Unité d'intégrité dans l'athlétisme (AIU), qui a enquêté sur des accusations de virements suspects à l'un des protagonistes du scandale de corruption dans l'athlétisme.

L'AIU, organe indépendant chargé des questions d'intégrité et de dopage dans la discipline, "a décidé de ne prendre aucune mesure à l'encontre de Sergueï Bubka", écrit-elle dans un communiqué, expliquant que "sur la base des éléments disponibles pour le moment, il n'y a pas, prima facie, de cas d'infraction aux règles de l'IAAF".

L'IAU précise avoir mené "de vastes enquêtes pendant près d'un an", prenant "note que les investigations criminelles sont en cours" et qu'elle pourrait se ressaisir du dossier si "de nouvelles preuves émergeaient". Outre ses fonctions à l'IAAF, Sergueï Bubka est membre de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO).

En septembre 2017, le quotidien Le Monde révélait que Bubka avait viré, le 18 juin 2009, 45.000 euros à l'un des protagonistes du scandale de corruption à l'IAAF sur fond de dopage d'athlètes russes. Il s'agissait de Valentin Balakhnichev, ancien président de la Fédération russe d'athlétisme et ancien trésorier de l'IAAF, suspendu à vie de cette instance.

Toujours selon Le Monde, la veille, Valentin Balakhnichev avait transféré une somme équivalente à l'un des autres personnages central du scandale, Papa Massata Diack, le fils de l'ancien président de l'IAAF Lamine Diack.

Ce dernier est toujours mis en examen pour corruption dans l'enquête française sur ce scandale de corruption à l'IAAF.

Papa Massata Diack et son père sont également visés par les justices brésilienne et française dans leurs enquêtes sur des soupçons de corruption dans l'attribution par le Comité international olympique (CIO) des JO à Rio en 2016 et à Tokyo en 2020.

Rio avait obtenu l'organisation des JO lors d'un vote des membres du CIO, dont faisaient partie Lamine Diack et Sergueï Bubka, le 2 octobre 2009 à Copenhague.

Une autre ancienne star de l'athlétisme, le Namibien Frankie Fredericks, a été mis en examen pour corruption dans l'enquête française, soupçonné d'être impliqué dans des versements suspects alors qu'il était scrutateur pour le CIO quand la cité carioca avait obtenu l'attribution des Jeux. Il a été suspendu à l'IAAF et au CIO.

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