Virus contre virus.
Les robots russes qui se seraient immiscés dans la campagne présidentielle américaine en 2016 auraient aussi interféré dans le débat en cours sur la vaccination. Une nouvelle forme d'ingérence découverte par des chercheurs de l'université de Washington qui ont analysé 1,7 million de tweets publiés entre juillet 2014 et septembre 2017. Selon l'étude, ces faux utilisateurs semblent utiliser la vaccination comme un enjeu, afin de favoriser la discorde dans la société américaine
"Alors que des robots qui envoyaient des contenus nuisibles et des logiciels malveillants diffusaient des messages anti-vaccins, les trolls russes alimentaient le débat", détaillent les chercheurs.
Les comptes concernés par l'étude semblent être liés à l'agence de propagande dépendante du gouvernement russe. Selon l'étude, ils tweeteraient sur la question des vaccins 22 fois plus qu'un utilisateur normal de Twitter. Jouer sur la crédulité des individus concernant les questions de santé serait devenu la nouvelle arme des hackers sur internet.