US Open: un arbitre "ne descend pas parler comme ça", estime Federer

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Roger Federer a estimé qu'un arbitre ne pouvait "pas descendre parler comme ça" à un joueur après que le Suédois Mohamed Lahyani s'est posté en plein match devant l'Australien Nick Kyrgios pour s'adresser à lui au deuxième tour de l'US Open, jeudi à New York.

"Ce n'est pas le rôle d'un arbitre de descendre de sa chaise. En tant qu'arbitre, vous prenez des décisions depuis votre chaise, que ça vous plaise ou non. Mais vous ne descendez pas parler comme ça", a tranché Federer, interrogé en conférence de presse après sa qualification pour le troisième tour de l'US Open, où il affrontera justement Kyrgios.

"Je ne sais pas ce qu'il (l'arbitre, ndlr) a dit. Ce qu'il a dit ne m'intéresse pas. Ce n'était pas simplement: +Comment te sens-tu ? Oh, je ne me sens pas très bien.+ et il remonte sur sa chaise. Il est resté là trop longtemps", a insisté le Suisse aux vingt couronnes en Grand Chelem.

"C'est une conversation. Une conversation peut changer votre état d'esprit. Que ce soit avec un kiné, un médecin ou un arbitre. C'est pour ça que ça ne se reproduira plus", a asséné l'ex-N.1 mondial.

Sur le court N.17, Kyrgios (30e) était mené d'un set et d'un break (6-4, 3-0) par le Français Pierre-Hugues Herbert (75e) quand l'arbitre a profité d'un changement de côté pour descendre de sa chaise et venir s'adresser en tête-à-tête à l'Australien.

- "Je veux t'aider" -

"Je veux t'aider. Je vois tes matchs et tu es quelqu'un de formidable pour ce sport. Ce n'est pas toi, je le sais", l'entend-on lui dire.

Quelques jeux plus tard, Kyrgios remportait le second set au jeu décisif (8 points à 6). Puis il empochait les deux manches suivantes pour s'imposer en quatre sets 4-6, 7-6 (8/6), 6-3, 6-0.

Questionné à son tour après sa victoire au deuxième tour, Novak Djokovic a déclaré être persuadé que Lahyani n'avait aucune mauvaise intention.

"Connaissant Mohamed, je ne pense vraiment pas qu'il ait voulu faire cela pour une autre raison que celle de vraiment essayer d'aider Nick à comprendre que s'il continuait comme ça, il risquait d'être averti, ou de recevoir une amende ou une sanction", a estimé le Serbe.

"Tous ceux qui connaissent Mohamed savent qu'il est très différent des autres. Il est toujours très positif, il sourit, il essaie d'apporter cette énergie sur le court", a encore décrit l'ex-N.1 mondial.

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