États-Unis : Obama versus Trump

États-Unis : Obama versus Trump
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'ex-président américain est sorti de sa réserve et a vertement critiqué Donald Trump et les républicains

PUBLICITÉ

Il aura mis près de deux ans à sortir de sa réserve, mais à l'approche des élections de mi-mandat aux États-Unis, Barack Obama a appelé les Américains au sursaut. En visite dans l'Illinois, l'ancien président démocrate a dénoncé les frasques de Donald Trump et pointé du doigt un parti républicain déboussolé.

" Ils sapent nos alliances, en se rapprochant de la Russie, a-t-il déploré. Qu'est-il arrivé au Parti républicain ? Son principe central en politique extérieure était la lutte contre le communisme, et maintenant il s'acoquine avec l'ancien chef du KGB ! "

L'ex-locataire de la Maison Blanche a aussi évoqué les attaques répétées de son successeur contre l'indépendance de la justice et la liberté de la presse. Après la parution d'une tribune au vitriol dans le New York Times, écrite par un membre de son administration resté anonyme, l'actuel président a réclamé l'ouverture d'une enquête pour identifier l'auteur.

" Que l'on soit démocrate ou républicain, on ne devrait pas menacer la liberté de la presse parce qu'elle dit des choses ou publie des articles que l'on n'aime pas, a insisté Barack Obama_. Je me suis plaint à de nombreuses reprises de Fox News, mais jamais vous ne m'avez entendu menacer de fermer la chaîne ou les traiter d'ennemis du peuple. "_

Lui-même en déplacement dans le Dakota du Nord, Donald Trump a répliqué en faisant de l'ironie :

" On m'a demandé ce que j'avais pensé du discours de Barack Obama. Et j'ai dit : je suis désolé, je l'ai regardé mais je me suis endormi. "

Rires dans la salle, mais son parti n'en est pas moins en mauvaise posture. À deux mois des élections, les sondages prédisent une vague démocrate.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

"Traître" à la Maison Blanche : "ce n'est pas moi" certifie Mike Pence à Trump

Nouvelle trahison à la Maison blanche, Trump en colère

La loi texane criminalisant l'entrée illégale sur le territoire de nouveau suspendue en cour d'appel