Cisjordanie: un juriste français arrêté après une manifestation va être expulsé (avocat)

Cisjordanie: un juriste français arrêté après une manifestation va être expulsé (avocat)
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Un juriste français, arrêté par les forces de l'ordre israéliennes lors d'une manifestation contre la démolition d'un village bédouin en Cisjordanie occupée, va être expulsé d'Israël, a annoncé son avocate dimanche.

Frank Romano, professeur de droit né aux Etats-Unis et de nationalité franco-américaine, a été arrêté vendredi après des échauffourées entre des militants propalestiniens et des garde-frontières israéliens près du village bédouin de Khan al-Ahmar, à l'est de Jérusalem.

"Il y a une décision administrative stipulant son expulsion", a dit dimanche à la presse son avocate Gaby Lansky. Elle avait affirmé la veille que Frank Romano était accusé d'entraves à l'action de la police et des soldats israéliens.

M. Romano a dit qu'il contesterait la décision de l'expulser devant les tribunaux israéliens.

"Je vais faire appel si on veut m'expulser", a dit ce juriste qui s'exprimait en français devant les journalistes lors d'une brève audience tard dimanche sur l'ordre d'expulsion.

"Il n'y a pas de raison de m'expulser. Je n'ai pas fait d'acte de violence", a-t-il ajouté.

La cour a ajourné l'audience sans annoncer de décision.

Après des années de bataille judiciaire, la Cour suprême israélienne a donné la semaine dernière son feu vert à la démolition de ce village de tôle et de toile où vivent environ 200 bédouins, près de colonies israéliennes en Cisjordanie occupée.

Des gouvernements européens, l'ONU et des ONG ont fait pression contre la démolition de Khan al-Ahmar, estimant qu'elle permettrait d'étendre les colonies israéliennes et de couper en deux la Cisjordanie, rendant encore plus compliquée l'éventuelle création d'un Etat palestinien sur ce territoire.

Israël occupe depuis près de 50 ans la Cisjordanie où plusieurs communautés de bédouins sont installées à l'est de Jérusalem, dans un secteur où l'Etat hébreu projette d'implanter davantage de colonies, selon des ONG de défense des droits de l'Homme.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Italie : les habitants de Venise en colère contre un droit d'entrée pour les touristes

Les menaces de démission de Pedro Sánchez relancent le débat sur la polarisation politique

Les États-Unis livrent des missiles longue portée à Kyiv, Ukraine retire des chars Abrams