Ryder Cup: les joueurs qui ont marqué la compétition

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Nicklaus et Palmer pour les Américains, Ballesteros et Poulter chez les Européens: la Ryder Cup, qui propose l'affrontement des meilleurs golfeurs du monde, a réuni la crème de ce sport depuis ses débuts en 1927.

Mais, symbole de sa compétitivité énorme et de la rivalité féroce entre Etats-Unis et Europe, tous les plus grands joueurs de l'histoire n'y ont pas connu une réussite en rapport avec leur talent.

Star absolu de la petite balle blanche depuis 20 ans, Tiger Woods ne s'est par exemple imposé qu'une seule fois en sept participations. Et le Tigre connaît même un bilan global négatif, tout comme son compatriote et compère Phil Mickelson, de toutes les éditions depuis 1995.

- Palmer, Nicklaus, les intouchables -

A l'inverse, les légendes Jack Nicklaus et Arnold Palmer ont porté très haut les couleurs américaines, comme avant eux Sam Snead, titré à sept reprises.

Nicklaus, vainqueur de 18 Majeurs, a ramené le trophée à chacune de ses six sélections. Il s'est aussi rendu célèbre par sa sportivité en concédant volontairement le nul en 1969 face à l'Anglais Tony Jacklin, autre grand nom de l'épreuve.

La paire que le natif de Columbus dans l'Ohio a formé avec Tom Watson a en outre gagné ses quatre matches avec une très grande facilité.

Palmer, pour sa part, a ramené 23 points et six coupes aux Etats-Unis, en ne concédant que huit défaites en 32 matches.

Et en double avec Gardner Dickinson, il a été invincible en cinq parties.

"J'ai adoré la Ryder Cup parce qu'il ne s'agissait pas de jouer pour de l'argent, mais pour quelque chose de plus grand et de plus personnel", expliquait "The King", décédé il y a deux ans.

- Ballesteros, le sauveur de l'Europe -

Mais Palmer, comme Nicklaus, ont vu leur domination facilitée par le fait qu'il a fallu attendre 1979 pour voir les joueurs d'Europe continentale rejoindre Britanniques et Irlandais au sein d'une même escouade.

Dans son récent livre "La Ryder Cup, l'histoire intégrale" (Editions Marabout), Nick Callow remarque que la compétition "a bien failli mourir d'ennui" car "il n'y avait plus de suspense en raison de la domination des Américains qui triomphaient systématiquement avec une large avance".

Si, de 1985 à 1999, l'Europe est parvenue à renverser la vapeur, elle le doit en grande partie à l'Espagnol Severiano Ballesteros, qui a su insuffler sa soif de victoire à un collectif hétéroclite.

"Seve", disparu prématurément en 2011, reste indissociable de son compatriote José Maria Olazabal.

Ce duo surnommé "l'armada espagnole" a remporté 13 des 15 doubles qu'il a disputés.

- Poulter, Mr Ryder -

Si l'Anglais Nick Faldo a remporté seulement quatre éditions en onze participations, il a apporté le plus de points, 25, à son équipe.

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Dans les golfeurs actuellement en activité, Ian Poulter, qui participera à l'édition 2018, s'est montré décisif en empochant quatre points lors du "Miracle de Medinah" en 2012.

Parmi les joueurs ayant au minimum disputé 15 matches, l'Anglais a le meilleur taux de victoires (72%), européens et américains confondus, devant Palmer.

L'Espagnol Sergio Garcia est, lui, devenu un des membres les plus influents de l'équipe d'Europe depuis sa première sélection en 1999 à 19 ans, qui a fait de lui le plus jeune joueur de l'histoire de la compétition.

Convié à Saint-Quentin-en-Yvelines par Thomas Björn malgré des résultats en dents de scie depuis un an, "El Nino" va disputer sa neuvième Ryder Cup, qu'il a déjà conquise cinq fois.

A 29 ans, le Nord-Irlandais Rory McIlroy, qui n'a perdu que trois fois en onze matches, a cette année l'occasion de s'incrire dans la légende, comme les Anglais Peter Oosterhuis et Lee Westwood ou les Américains Tom Kite, Lee Trevino, et Hale Irwin.

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- Montgomerie, la référence -

Un panthéon auquel appartient déjà l'Ecossais Colin Montgomerie, souvent considéré de part et d'autre de l'Atlantique comme la référence absolue de la Ryder Cup.

"Quand on lui demandait de rentrer des putts à cinq mètres, qui lui faisaient défaut en Majeurs, il y arrivait toujours", assure Ken Brown, son ancien partenaire.

Montgomerie estime que l'équipe d'Europe assemblée par Björn en 2018 est "presque certainement la meilleure de l'histoire". De quoi écrire encore de belles pages pour ce tournoi mythique.

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