Syrie: risque de "guerre perpétuelle" au Moyen-Orient sans accord de paix, avertit Le Drian

Syrie: risque de "guerre perpétuelle" au Moyen-Orient sans accord de paix, avertit Le Drian
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a averti lundi que la région autour de la Syrie risquait de connaître une "guerre perpétuelle" si aucun accord de paix n'était trouvé dans ce pays.

"C'est de la responsabilité du (président syrien) Bachar al-Assad, mais aussi de ceux qui le soutiennent, d'engager une solution politique (...) sinon on risque d'aller vers une forme de guerre perpétuelle dans la zone", a-t-il dit lors d'une conférence de presse en marge de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU.

"On peut presque dire que Bachar al-Assad a gagné la guerre, on le constate, mais on ne peut pas dire qu'il ait gagné la paix, loin de là. Et quand on gagne la guerre sans gagner la paix, cela veut dire que l'on n'a pas gagné la guerre même si les avancées sur le terrain sont ce qu'elles sont", a fait valoir le ministre français.

Le récent incident qui a conduit à la destruction d'un avion militaire russe par la défense antiaérienne syrienne après un raid israélien en Syrie en est également la preuve, a-t-il pointé.

"Il y a aujourd'hui cinq armées qui se font face en Syrie et les récents incidents montrent que le risque de guerre régionale est bien réel", a martelé Jean-Yves Le Drian.

L'accord russo-turc sur la création d'une zone démilitarisée dans la province d'Idleb (nord-ouest) est une bonne nouvelle à court terme pour éviter un bain de sang mais reste incertain dans sa mise en oeuvre, a également relevé le ministre.

"Cet accord ouvre un espace à la diplomatie mais ne met pas fin à la guerre ni à Idleb ni en Syrie", a-t-il souligné. "Je constate que l'Iran et Bachar al-Assad ne sont pas parties de l'accord et que rien ne garantit qu'ils jouent le jeu", a précisé Jean-Yves Le Drian.

"Distinguer ceux qui sont issus des groupes terroristes et ceux qui ne le sont pas (...) va être une tâche délicate", a-t-il aussi estimé.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les rebelles houthis mènent de nouvelles attaques

Slovaquie : l'indépendance de l'audiovisuel public menacée par une nouvelle réforme

L’info du jour | 26 avril - Mi-journée