Espionnage : Moscou dénonce des accusations "indignes"

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Par Cyril Fourneris
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La Russie soupçonne Washington de ne pas digérer sa réintégration au sein de l'Agence mondiale antidopage. Et Londres de sauter sur l'occasion après l'affaire Skripal.

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La Russie n'a pas tardé à répliquer. Elle qualifie ce jeudi d'"indigne" les accusations selon lesquelles le renseignement militaire russe est à l'origine d'une campagne mondiale de cyberattaques.

Après le dépôt, par la justice américaine, de mandats d'arrêts contre sept espions russes présumés, Moscou a estimé que les Etats-Unis n'avaient pas digéré la récente réintégration de la Russie au sein de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et souhaitent forcer cette dernière à faire marche arrière.

"Dès que la réintégration de la Russie par l'AMA a été publiée, nos homologues américains n'étaient pas les seuls à être "ravis ". Nous assistons au lancement d'une nouvelle campagne internationale anti-russe à cet égard", a estimé la porte-parole de la ministre russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

Maria Zakharova a clairement accusé Londres d'avoir sauté sur la première occasion pour en ajouter une couche après l'affaire Skripal.

"_Tout a été mélangé dans une fiole, peut-être une fiole de parfum Nina Ricci (comme celli qui aurait contenu le novitchok utilisé à Salisburry, ndlr), sans aucune recherche. Le GRU, les cyber-espions, les hackers du Kremlin et l'AMA seraient donc une sorte de cocktail diabolique de parfums. La riche imagination de nos collègues britanniques n’a vraiment pas de limite. Qui invente tout cela ? Je voudrais voir qui sont ces gens_", a-t-elle déclaré lors d'un point presse ce jeudi.

En réponses aux accusations d'espionnage au siège de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye par les autorités néerlandaises, une source diplomatique russe anonyme, citée par l'agence de presse TASS, avant que la Russie n'avait aucun intérêt à pirater les données telles que le code WIFI du bâtiment. Elle y avait déjà accès en tant que membre de l'OIAC.

Galina Polonskaya, Euronews :

"Alors que les autorités russes réfutent en bloc les accusations de piratage informatique, les médias russes tentent de retrouver les traces des hommes dont les noms et les photographies ont été rendus publics. Apparemment, ils ont déjà trouvé des preuves établissant leurs liens avec les services de renseignement russes".

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