"Tazzeka", la vie d'un cuisinier clandestin à Paris

Dans le décor pittoresque de son village natal, le jeune Elias grandit et apprend, nuit et jour, les pages d’un livre. Aidé par les conseils de sa grand-mère, il maîtrise les secrets de la cuisine traditionnelle et devient un fin cuisinier. Malgré l’opposition de son patron, Elias concocte de délicieuses recettes pour les clients d’une petite épicerie.
"Un film sur l'immigration"
"Tazzeka est un film sur l’immigration et non pas sur les migrants qui traversent la Méditerranée et fuient les guerres, explique le réalisateur Jean Philippe Gaud. Ce qui m’intéressait, dit-il, c’est d’avoir un héros, dont le pays n’est pas en guerre. Je raconte l’histoire d’un jeune qui vient du Maroc et traverse la Méditerranée, pour réussir."
Elias (Madi Belem), est bouleversé par l’irruption de la jeune Salma dans son quotidien, lors de son séjour estival au village. La rebelle Salma (Ouidad Elma), vit dans l’une des banlieues parisiennes et conteste les codes et trouble la paisible vie du village. Le charme de cette allumeuse touche le jeune qui décide de partir.
"Tazzeka traite de la problématique de l’immigration et de l’intégration en France, non pas des drames dans la Méditerranée, souligne le metteur en scène du film."
Elias vit dans la peur d'être expulsé
Obstiné par l’idée de réaliser son rêve, Elias quitte son paisible village marocain pour travailler dans les gratte-ciels du quartier de la Défense, à Paris. Dès son arrivée, le jeune vit dans la clandestinité. Sa nouvelle vie est agitée par la peur d’être expulsé. Tourmenté et habité par l’angoisse de l’échec, l’idée de réussir ne le quitte jamais.
Tazzeka est un film dont le ton, parfois léger, n’évite pas le drame. C’est ce que son réalisateur cherchait
Dans sa clandestinité, le jeune Marocain, cherche une issue afin de trouver un lueur d’espoir, pour réaliser son rêve : réussir.