France-Islande: l'occasion de faire tourner

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Les Bleus disputent jeudi (21h00) face à l'Islande leur premier match amical depuis le Mondial, l'occasion pour le sélectionneur Didier Deschamps de tester de nouvelles combinaisons et donner du temps de jeu aux uns et aux autres.

La rencontre disputée à Guingamp, dans la ferveur d'un petit stade contenant moins de 20.000 places, servira aussi de galop d'essai avant la manche retour contre l'Allemagne en Ligue des Nations, mardi au Stade de France (0-0 à l'aller).

"Je vais faire en sorte de concerner le plus de joueurs possibles. Donc évidemment, ce ne sera pas la même équipe qui débutera les deux matches", a déjà prévenu Didier Deschamps.

Le Marseillais Florian Thauvin devrait ainsi obtenir sa première titularisation en équipe de France, selon la mise en place effectuée lors de l'entraînement ouvert au public. L'ailier de l'OM, 25 ans et 5 sélections, n'avait eu le droit qu'à quelques minutes en fin de matches jusque-là.

L'attaquant Ousmane Dembélé, efficace avec le FC Barcelone mais peu en vue jusqu'ici avec les Bleus, devrait lui aussi débuter la rencontre, tout comme le revenant, le latéral gauche Lucas Digne, qui avait été si déçu de ne pas faire partie des 23 pour la Coupe du monde.

Dans les buts, Hugo Lloris va reprendre sa place, ainsi que le brassard de capitaine, lui qui a manqué les deux derniers matches en raison d'une blessure à une cuisse et qui sort d'un mois de septembre pénible, avec une condamnation pour conduite en état d'ivresse.

"Ca a été une période un peu délicate, ça a secoué un petit peu comme on dit, notamment par rapport à ce fait divers", a reconnu le portier.

Kylian Mbappé, étincelant au Mondial et au PSG, avec lequel il vient de marquer un quadruplé contre Lyon, est attendu seul à la pointe de l'attaque, alors qu'Olivier Giroud devrait démarrer sur le banc.

Didier Deschamps a droit à six changements durant ce match amical et va probablement faire tourner après la pause. Pourquoi pas pour offrir quelques minutes au jeune Tanguy Ndombélé, 21 ans.

Très convaincant depuis un an avec l'Olympique lyonnais et chez les Espoirs, le milieu de terrain vient d'être appelé pour la première fois de sa carrière dans la "grande" équipe de France.

- "Beaucoup d'engagement" -

Mais peu importe la composition d'équipe, que ce soit face à l'Islande (36e au classement Fifa) jeudi ou l'Allemagne mardi prochain, l'objectif reste le même pour Deschamps: "ne pas s'endormir", "s'habituer à gagner et continuer à gagner".

Le sélectionneur s'attend à une "bonne opposition" face à des Islandais moins performants qu'à l'Euro-2016, où ils ont créé la surprise en éliminant l'Angleterre en huitième de finale, mais qui "gardent cette spécificité du jeu scandinave avec beaucoup d'engagement physique, un jeu relativement direct".

A Guingamp, ville de 7000 habitants, les Bleus jouent en outre dans le fief de Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football.

Dans les colonnes de Ouest-France, l'ancien président de l'En Avant Guingamp (1972-1991 puis 2002-2011) et ex-maire (1995-2008) conteste un quelconque favoritisme envers la ville bretonne, déjà hôte des Bleus en 2009 lorsqu'il était vice-président de la FFF.

"Beaucoup de villes de province ont accueilli l'équipe de France ces dernières années", s'est défendu le dirigeant de 76 ans, assurant que la décision de jouer dans les Côtes-d'Armor avait été prise "au mois d'avril", avant le Mondial. "Contre l'Islande, on se disait qu'il ne serait pas judicieux de jouer dans un stade de 80.000 places", s'est-il justifié.

A la veille du match, le stade du Roudourou a fait le plein lors de l'entraînement ouvert au public. Les supporters bretons ont dansé, chanté la Marseillaise et fêté leurs champions, qui leur ont présenté la Coupe du monde.

"Ce soutien populaire, il n'y a rien de plus beau. On n'a jamais envie que ça s'arrête, a souri Didier Deschamps devant la presse. On est quand même des privilégiés dans le sport et le football de pouvoir donner du plaisir et faire plaisir."

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