Wall Street entraîne les bourses mondiales dans sa chute

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Par Euronews avec AFP
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Après le mercredi noir de Wall Street, les bourses européennes et asiatiques ont encaissé un net recul. Les commentaires acerbes de Donald Trump sur la Fed ont inquiété les marchés.

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Après le mercredi noir de Wall Street, les places européennes chutent à leur tour.

La Bourse de Paris encaisse un recul de 1,50%, qui s'ajoute à la baisse de plus de 2% la veille. Londres plonge de 1,35%, tout comme Francfort de 1,31%. Les bourses européennes atteignent ainsi leur plus bas niveau depuis février.

Ce mercredi, les bourses asiatiques avaient déjà clôturé en baisse, la Bourse de Shanghai plongeant notamment de plus de 5%.

Les commentaires acerbes de Donald Trump sur la Réserve fédérale américaine ont semble-t-il troublé les marchés.

"C'est la correction que nous attendions depuis longtemps, mais je ne suis pas du tout d'accord avec ce que la Fed est en train de faire. Je pense que la Fed est tombée sur la tête", a déclaré le président américain ce mercredi.

Le chef d'état n'en est pas à sa première critique de la Fed et de sa stratégie de relèvement des taux d'intérêt, tandis que les inquiétudes persistent autour de la joute commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.

Christine Lagarde défend la Fed

La directrice du FMI Christine Lagarde a justifié jeudi ces hausses de taux au vu du contexte économique actuel.

De tels relèvements "sont un développement nécessaire" et "inévitable" pour les économies comme les États-Unis enregistrant une croissance robuste, une inflation accrue et un chômage "extrêmement bas", a-t-elle insisté lors d'une conférence dans l'île indonésienne de Bali.

Pour éviter la surchauffe d'une économie en pleine forme et une éventuelle résurgence de l'inflation, la banque centrale américaine a relevé les taux d'un quart de point de pourcentage par trois fois cette année. Elle compte le faire encore en décembre.

Ces taux au jour le jour, qui conditionnent les crédits à la consommation et les crédits immobiliers notamment, se situent désormais entre 2% et 2,25%.

Rompant avec la tradition d'un respect de l'indépendance de la puissante institution monétaire, Donald Trump, depuis cet été, n'hésite pas à dire haut et fort sa désapprobation.

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