Paris-SG: Areola, Buffon... Pas de titulaire, pas de problème?

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Alphonse Areola joue samedi contre Amiens (17h00, 15h00 GMT) car il sera le gardien du PSG en Ligue des champions contre Naples mercredi. Mais ensuite, Gianluigi Buffon ne sera plus suspendu en compétition européenne, et aura sans doute envie de briller dans l'une des rares compétitions qu'il n'a pas gagnée.

La jeunesse formée au club ou l'expérience du plus haut niveau? Jusqu'ici, Thomas Tuchel n'a pas tranché entre les deux hommes et a même prévenu, en septembre: "nous devons nous habituer à ce qu'il n'y ait pas de N.1".

Jusqu'ici, tout va plutôt bien. Buffon apporte son incomparable expérience au groupe parisien et se montre déterminant quand il est sur la pelouse malgré ses 40 ans. Mais, suspendu à la suite de son exclusion contre le Real Madrid lors du quart de finale retour de la dernière Ligue des champions, il laisse Areola garder les cages du PSG en compétition européenne.

- Tuchel temporise -

Ce sera encore le cas mercredi, contre Naples, et Thomas Tuchel a en conséquence choisi d'aligner le Français formé au club samedi contre Amiens, histoire qu'il prenne ses repères.

Toutefois, dès la 4e journée de la phase de groupe de la reine des compétitions de club, "Gigi" redeviendra disponible... Et donc candidat à garder les buts parisiens, sur la pelouse d'un stade San Paolo de Naples, où il a longtemps disputé des duels de haut de tableau de Serie A avec la Juventus Turin (2001-18).

Dans l'immédiat, Tuchel a temporisé sur cette question: "j'ai appris une chose, comme entraîneur, c'est que tu prends les décisions quand c'est nécessaire de le faire". Areola "joue (samedi) parce qu'il doit jouer contre Napoli, et après on doit parler avec les deux gardiens pour évoquer les six ou sept matches (suivants, ndlr), et savoir comment on fait pour les semaines prochaines".

Au PSG, la gestion des gardiens est toujours attentivement scrutée, car parfois source de problèmes. Le prédécesseur de Tuchel, Unai Emery, avait ainsi alterné peu fructueusement entre Areola et Kevin Trapp, jamais vraiment rassurant et finalement prêté cet été à l'Eintracht Francfort, son ancien club.

Depuis, Areola est monté en puissance. Globalement irréprochable la saison dernière en Ligue des champions, le Parisien de 25 ans a en outre réussi une première sélection de très haute volée contre l'Allemagne début septembre (0-0) avant une autre relativement solide contre les Pays-Bas (2-1).

- 'Gigi, c'est Gigi' -

Mais "'Gigi', c'est 'Gigi'", avait aussi observé Tuchel. Soit un monstre sacré, une des références au poste. Or, l'Italien rêve de poser ses grandes mains sur la prestigieuse Ligue des champions, qui s'est toujours refusée à sa Juve (3 finales perdues en 2003, 2015 et 2017).

Cette saison, voire la suivante - il a signé cet été un contrat d'un an plus un en option - sont sans doute ses dernières cartouches pour glaner le trophée. Mais difficile d'imaginer un tel champion se contenter d'un statut de doublure de luxe.

"J'ai conquis le rôle que je voulais et pour lequel j'ai été choisi : mettre à disposition mes connaissances pour faire grandir le club et démontrer que je suis encore au niveau", a-t-il confié dans une interview publiée vendredi par la Gazzetta dello Sport. "Je me sens plus fort qu'il y a cinq ans".

"Quand Alphonse joue, je travaille dur pour qu'il puisse atteindre son maximum", insiste l'Italien, balayant l'éventualité de frictions entre eux: "de par l'âge et les perspectives, nous sommes trop différents. Une situation déplaisante ne peut pas arriver. Je ne dois pas jouer 50 matches sur les 70. Plus que le nombre, c'est la qualité des matches qui compte".

Mais Areola, qui n'a pas encore signé sa prolongation de contrat avec son club formateur alors que l'actuel expire en juin prochain, sera lui aussi attentif à la "qualité" des matches qui lui seront réservés.

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