Les Géorgiens aux urnes pour la présidentielle, un test pour le parti au pouvoir

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Les Géorgiens ont commencé à voter dimanche pour élire leur président, pour la dernière fois au suffrage universel, au cours d'un scrutin considéré comme un test pour le parti au pouvoir, de plus en plus impopulaire.

Les grands favoris de ce scrutin, extrêmement serré, sont une ancienne ambassadrice de France et ex-ministre des Affaires étrangères, Salomé Zourabichvili, soutenue par le parti au pouvoir du Rêve géorgien, et le leader de l'opposition Grigol Vachadze, qui fut lui aussi chef de la diplomatie.

D'après les derniers sondages, tous deux ont des chances presque équivalentes d'accéder à ce poste, devenu essentiellement symbolique à la suite de récents changements constitutionnels.

Sur le fond, Mme Zourabichvili et M. Vachadze se rejoignent sur plusieurs points: tous deux militent pour un rapprochement avec l'Union européenne et l'Otan, que la Géorgie demande en vain à rejoindre depuis plus de dix ans.

Grigol Vachadze, soutenu par le Mouvement national uni fondé par l'ex-président Mikhaïl Saakachvili --aujourd'hui en exil-- et par dix autres formations politiques, reproche au parti au pouvoir d'avoir échoué à faire reculer la pauvreté dans ce pays de 4,5 millions d'habitants.

S'il est élu, il entend organiser des élections législatives anticipées comme le réclament les partis d'opposition.

L'investiture du nouveau président de la république marquera l'entrée en vigueur d'une nouvelle Constitution, dans laquelle le rôle du président devient essentiellement protocolaire. Dès 2024, le président de la République sera par ailleurs élu par un collège électoral de 300 membres.

Adoptée en septembre 2017, la réforme constitutionnelle avait été dénoncée par l'opposition, qui l'accusait d'être taillée pour servir le Rêve géorgien.

Le président sortant, Guiorgui Margvelachvili, élu avec le soutien du Rêve géorgien, a d'ailleurs refusé de se représenter à cause de cette réforme, assurant ne pas vouloir jouer un rôle secondaire dans la vie politique.

Plus de 3,5 millions de personnes sont appelées aux urnes pour cette élection, suivie par des observateurs internationaux de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Ouverts à 04H00 GMT, les bureaux de vote fermeront à 16H00 GMT, les premiers résultats étant attendus dans la nuit de dimanche à lundi.

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