Manuel Valls dénonce l'insécurité à Barcelone, dont il veut devenir maire

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L'ancien Premier ministre socialiste de France, Manuel Valls, a dénoncé lundi l'insécurité croissante à Barcelone, l'attribuant à la gestion de la maire, Ada Colau, dont il brigue la place aux élections municipales de mai prochain.

"Barcelone connaît aujourd'hui trop d'incidents d'insécurité que la première responsable de la municipalité n'a pas su maîtriser", a déclaré l'ancien ministre français de l'Intérieur. Il a accusé la maire actuelle "de tenter de se cacher derrière des rideaux de fumée, des gesticulations irresponsables, et de livrer la ville aux exigences des indépendantistes".

"Barcelone a cessé d'être la ville sûre que nous connaissions et elle est sale, très sale", a-t-il dit en présentant à la presse son livre, "Barcelone vuelvo a casa" (Barcelone, je reviens à la maison), où il explique pourquoi il brigue la mairie de la deuxième ville d'Espagne.

"Le livre parle beaucoup de mon expérience comme maire d'Evry (banlieue parisienne) ou comme ministre de l'Intérieur. L'expérience est nécessaire, a-t-il dit. C'est un contexte différent, un pays différent mais il y a beaucoup de choses qui se ressemblent".

Le jour même, plus de 800 policiers, ont mené une vaste opération contre les trafiquants de drogue au coeur de Barcelone. Ils ont perquisitionné une quarantaine d'appartements squattés par les dealers ou les drogués dans des quartiers devenus dangereux pour les touristes et les résidents et interpellé au moins cinquante-cinq personnes.

La criminalité, surtout les vols, a augmenté de 19% depuis le début de l'année à Barcelone, d'après les chiffres officiels, et M. Valls a fait de la sécurité le cheval de bataille de sa campagne.

Le candidat a souligné l'importance d'une coopération entre les différents corps de police, la police municipale, "qui connaît bien la ville", et les Mossos d'esquadra, qui opèrent à échelle régionale.

Manuel Valls, élevé à Paris par un père catalan et une mère italo-suisse et naturalisé français à 20 ans, s'est engagé de l'autre côté des Pyrénées après l'échec de ses ambitions présidentielles en France en 2017.

C'est pourtant le moins apprécié des candidats pour les élections municipales de mai, où Ernest Maragall, candidat du parti indépendantiste ERC (gauche républicaine catalane) fait figure de favori, selon un sondage publié le 18 octobre par le journal El Periodico de Catalogne.

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