Enfants malformés : des familles en quête de vérité

Enfants malformés : des familles en quête de vérité
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Par Sandrine Delorme avec AFP, Reuters, France Télévision
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Les autorités sanitaires françaises ont promis d'informer les familles des avancées de leur enquête deux fois par an.

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Cas de malformations non répertoriés, causes toujours inconnues : les autorités sanitaires françaises ont été vivement interpellées par des familles d'enfants nés aux bras malformés dans le Morbihan, en Bretagne. Un réunion d'information publique se tenait hier à Guidel, une soupape pour la population locale. 25 cas de malformations concentrés sur trois zones géographiques vont faire l'objet d'une enquête approfondie dans l'hexagone.

François Bourdillon, directeur général de Santé Publique France :

"Cet agrégat de cas a crée l’émoi avec beaucoup d’angoisse dans la population de Guidel. Mais il faut aussi dire que nous n’avons pas eu de cas depuis 2013 et c’est un élément extrêmement important, donc il n’y a pas d’épidémie actuellement de malformations congénitales mais il y a des cas qui sont survenus et quelque chose qui s’est passé en 2011 sur lequel nous devons trouver des facteurs explicatifs."

Tiphaine Bernard, mère d’une fille atteinte d’agénésie, originaire de Guidel, faisait ce commentaire à la sortie de la réunion : 

**"Une réponse, est-ce qu’on en aura une un jour ? Je ne sais pas, mais en tout cas, visiblement, il y a une volonté d’aller plus loin dans les investigation, d’approfondir les recherches, d’étudier la littérature médicale, d’investiguer, d’étudier l’environnement, donc je pense qu’on peut espérer avoir des pistes." **

Isabelle Taymans-Grassin, également mère d’une fille atteinte d’agénésie et originaire de Guidel s'est dite soulagée : 

"J'ai l’impression que ce que les familles voulaient dire à Santé Publique France, on a pu le dire dans un climat apaisé, les choses ont été entendues."

Santé Publique France a reconnu avoir raté un épisode dans le fait d'avoir prévenu le grand public avant d’avoir communiquer avec les familles et a pris l’engagement de tenir davantage informés les familles des avancées de leurs travaux et de leur enquête au rythme de deux fois par an. Les investigations s'annoncent longues, difficiles et complexes.

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