Avant Macron, d'autres alliés de Washington ont subi les foudres de Trump

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Emmanuel Macron est le dernier d'une série de dirigeants alliés des Etats-Unis à subir les attaques de Donald Trump, qui a déjà pris pour cible le Canadien Justin Trudeau, la Britannique Theresa May ou encore l'Allemande Angela Merkel.

Des critiques émises le plus souvent sur Twitter, avant que le président des Etats-Unis assure avoir une "très bonne relation" avec le dirigeant qu'il vient d'étriller.

- La "grosse erreur" de Merkel sur les migrants -

Les relations entre le président des Etats-Unis et la chancelière allemande ont été fraîches dès le départ. Contrairement au président français, la dirigeante chrétienne-démocrate n'a pas tenté d'afficher sa proximité avec le milliardaire républicain élu sur un message populiste.

Donald Trump s'est régulièrement immiscé dans les débats sur l'immigration en Allemagne, un thème sensible depuis qu'Angela Merkel a décidé en 2015 de laisser entrer plus d'un million de demandeurs d'asile.

"Le peuple allemand est en train de se retourner contre ses dirigeants", avait tweeté le président américain en juin. "La criminalité en Allemagne est en forte hausse. Grosse erreur dans toute l'Europe que de laisser entrer des millions de personnes qui ont si fortement et violemment changé leur culture!"

- Avec May, une relation très "spéciale" -

Malgré les efforts de la Première ministre britannique pour préserver la "relation spéciale" entre Washington et Londres, Donald Trump n'a eu de cesse de critiquer sa gestion du Brexit ou de la menace terroriste.

En novembre 2017, alors que Theresa May avait qualifié d'"erreur" son retweet de vidéos anti-islam publiées par un groupuscule d'extrême droite britannique, le président américain l'interpelle directement: "Ne te focalise pas sur moi, focalise-toi sur le terrorisme islamique!".

Et cet été, juste avant d'entamer une visite plusieurs fois reportée au Royaume-Uni, il dépeint un pays "dans la tourmente" pour cause de désaccords gouvernementaux sur la meilleure manière de quitter l'Union européenne. Il laisse entendre qu'il ne conclura pas l'accord de libre-échange dont rêve la dirigeante britannique si elle s'obstine dans la voie engagée. Et, comble de l'humiliation, il lâche que Boris Johnson, partisan d'un Brexit dur qui vient de claquer la porte du gouvernement, ferait "un excellent Premier ministre".

- Trudeau, "malhonnête et faible" -

L'une des attaques les plus virulentes a visé le Premier ministre canadien, au moment même où il accueillait un sommet du G7 sur ses terres, en juin. "Très malhonnête et faible", lance-t-il sur fond de désaccords commerciaux entre les deux pays, en torpillant la déclaration finale des grandes puissances.

Justin Trudeau avait estimé, en fin de sommet, que les nouveaux droits de douane imposés par les Etats-Unis au Canada sur l'acier et l'aluminium étaient "insultants" au regard de l'alliance entre les deux pays. Des critiques qui vont coûter "cher" aux Canadiens, avait répliqué l'Américain.

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