Espagne: le CIO attend un effort de Madrid pour les athlètes kosovars

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Le refus de Madrid de reconnaître le Kosovo constitue un obstacle à l'organisation des grandes compétitions sportives en Espagne qui devrait être surmonté rapidement, a estimé mardi l'Espagnol Juan Antonio Samaranch, vice-président du Comité international olympique (CIO).

L'Espagne, travaillée par des mouvements séparatistes en Catalogne ou au Pays basque, est l'un des rares pays de l'Union européenne à ne pas reconnaître le Kosovo, ancienne province serbe majoritairement peuplée d'Albanais qui a proclamé son indépendance en 2008.

Mais ce refus pose problème quand des athlètes kosovars veulent participer à des compétitions internationales en Espagne. Lors des championnats du monde de karaté qui se sont déroulés du 6 au 11 novembre à Madrid, la délégation kosovare n'a pu utiliser ni son drapeau ni son hymne.

Du coup, le CIO a demandé aux différentes fédérations de ne pas attribuer de grandes compétitions à l'Espagne tant que cette question n'est pas réglée, a confié à l'AFP une source proche de l'instance basée à Lausanne.

"On peut reconnaître ou pas un pays sur le plan politique, nous n'avons pas d'opinion là-dessus, a déclaré M. Samaranch. Mais il faut trouver et appliquer les solutions pour que les athlètes soient protégés et puissent participer en défendant au moins le comité olympique de leur propre pays".

"C'est une question que nous devrons régler d'ici, parce que le Comité olympique international va être tenté de s'en saisir", a averti le dirigeant espagnol en marge de la présentation à Madrid d'un organisme dédié à la promotion de l'Espagne comme siège de grandes compétitions sportives.

Il a cependant estimé que le problème allait "se résoudre très rapidement".

L'Espagne, qui accueille en juin la finale de la Ligue des champions de football à Madrid, a d'autant plus de raisons de le régler qu'elle envisage de briguer les jeux Olympiques d'hiver de 2030 autour de la candidature de Barcelone et son arrière-pays pyrénéen.

La semaine dernière, les karatékas kosovars ont dû ôter toute référence explicite au Kosovo lors des championnats du monde à Madrid. Leurs kimonos portaient la mention KKF (fédération kosovare de karaté) et les tableaux de résultats l'acronyme WKF5 (fédération internationale de karaté).

Dans un communiqué, la secrétaire d’État espagnole aux Sports Maria José Rienda a assuré que "la protection de ces athlètes était garantie" en Espagne et a invité le CIO à une discussion avec le Conseil supérieur des Sports (CSD) espagnol, qu'elle préside.

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