Oppositions tous azimuts à Theresa May sur le Brexit

Oppositions tous azimuts à Theresa May sur le Brexit
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Par Olivier Schneid avec AFP
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Objet de vives critiques dans son propre parti, la Première ministre britannique, Theresa May, doit aussi faire face à un tir groupé de son opposition. C'est le cas des Travaillistes de Jeremy Corbyn et du Parti national écossais de la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon.

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La Première ministre britannique, Theresa May, se serait bien passée de désaccords au sein de son propre parti sur l'accord à conclure avec l'Union européenne (UE) pour le post-Brexit. Car elle a déjà assez à faire avec ceux de son opposition.

Le leader travailliste Jeremy Corbyn a ainsi, dimanche 18 novembre 2018, indiqué qu'il s'opposerait en décembre au texte en l'état, lorsque la cheffe du gouvernement demandera au Parlement de le valider. "Cet accord ne répond pas à nos attentes, a-t-il justifié. Nous pensons qu'il ne sert pas les intérêts de ce pays. Le gouvernement devra dès lors retourner devant l'UE et le renégocier rapidement."

La cheffe du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon, n'est pas plus enthousiaste. Europhile, elle envisage de proposer un projet alternatif, en s'unissant à d'autres partis. Une alliance qui s'annonce toutefois difficile à trouver. "Il n'y a pas de clarification sur la relation future entre le Royaume-uni et l'UE, a-t-elle commenté. Ainsi, la Chambre des communes serait appelée à soutenir un Brexit avec un bandeau sur les yeux. Je pense que ce serait une erreur et profondément irresponsable de notre part d'accepter cela."

Au regard des multiples oppositions auxquelles Theresa May doit faire face, tant à l'intérieur de son parti qu'avec ses opposants théoriques, le destin de ce projet d'accord semble compromis... si tant est que la Première ministre britannique soit encore en poste d'ici là.

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