Du G20 à Paris, les Gilets jaunes omniprésents

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Par Euronews avec AFP, Reuters
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Emmanuel Macron "accueilli par un gilet jaune" à Buenos Aires, les réseaux sociaux ironisent, pendant qu'à Paris, François Ruffin mobilise pour samedi.

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L'image est cocasse et incontournable, à cause d'un retard dans le protocole, Emmanuel Macron a serré la main à un porteur de gilet jaune à sa descente d'avion en Argentine. "Jamais sans mon gilet jaune", ironisent certains internautes. Sur les réseaux sociaux, on n'est pas tendre avec le président français, même si l'homme au gilet jaune n'est qu'un employé de l'aéroport de Buenos Aires et n'a rien à voir avec le mouvement social en France, et qu'il s'avère simplement que la délégation de la vice-présidente argentine était en retard...

Mais les gilets jaunes, Emmanuel Macron ne peut de toutes façons pas les oublier. Et devant la communauté française en Argentine, le président martèle son message : il entend, mais ne reculera pas...

"J’entend aussi la colère légitime, l’impatience, la souffrance d’une partie du peuple français qui veut plus vite vivre mieux et c’est ce que je lui dois, et c’est pourquoi nous poursuivrons, nous maintiendrons avec force et nous irons plus loin et plus fort pour pouvoir permettre au peuple français de vivre mieux le plus rapidement possible."

A plus de 11 000 km du G20 , à Paris, la résistance s'organise pourtant. Si les "gilets jaunes" ne sont apparentés à aucun parti politique ou syndicat, le collectif "La Fête à Macron" et François Ruffin, député de La France Insoumise, ont réuni plusieurs centaines de personnes place de la République dans la capitale. Et leur message est le suivant :

"Il suffit qu'il prenne deux mesures. Il rend l'ISF d'abord et supprime la taxe sur le gasoil. Il fait ces deux trucs-là et c'est tout, les choses vont se calmer".

François Ruffin se garde de toute récupération politique. Il dit vouloir "servir de passerelle entre "les gilets jaunes" et "les Parisiens" qui s'étaient mobilisés pour le mouvement "Nuit debout", pour éviter le mépris réciproque entre parisiens et provinciaux et tenter ainsi de réduire la fracture de la société française que met en exergue ce mouvement social. Et bien sûr, il a appelé à la mobilisation sur les Champs Elysées samedi.

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