Gilets jaunes : un cinquième samedi de manifestations moins mobilisateur

Gilets jaunes : un cinquième samedi de manifestations moins mobilisateur
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Par Olivier Schneid avec AFP
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L'Acte V de la mobilisation des Gilets jaunes, samedi 15 décembre, en France, a, de nouveau, donné lieu à une chute du nombre de manifestants : 66 000 dans l'ensemble du pays, selon le ministère de l'Intérieur. La question posée aujourd'hui est celle de l'avenir du mouvement.

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L'une des images fortes du cinquième samedi de manifestations des Gilets jaunes en France, le 15 décembre 2018, aura été ces cinq militantes féministes, habillées en Marianne, un symbole de la République française, faisant face pendant une demi-heure à des gendarmes mobiles sur les Champs-Elysées, à Paris. L'opération avait été conçue par une artiste luxembourgeoise, Déborah de Robertis, qui avait déjà affiché publiquement son soutien au mouvement.

Pour le reste, la mobilisation a été nettement plus faible, rassemblant 66 000 personnes dans tout le pays, selon le ministère de l'Intérieur. Soit deux fois moins que la semaine dernière. Les incidents ont, eux aussi, été beaucoup moins nombreux que les fois précédentes.

Si la plupart des défilés se sont déroulés sans heurts, des affrontements avec les forces de l'ordre se sont encore produits ici et là. A Paris, Toulouse, Bordeaux ou encore Marseille. Dans ces villes, les forces de l'ordre ont de nouveau recouru aux gaz lacrymogènes, aux canons à eau, aux tirs de flash-ball et à des interpellations.

La question qui se pose aujourd'hui est celle de l'avenir de cette mobilisation, passée en cinq épisodes de 290 000 à 66 000 manifestants. Cinq fois moins. La motivation des manifestants de ce samedi était intacte, malgré les annonces du président Emmanuel Macron et de son gouvernement visant à répondre à leurs revendications. "S'ils ne nous écoutent pas en haut, on sera encore sur les ronds-points pendant les fêtes, et au-delà", assurait un retraité à Montpellier.

C'est en effet peut-être plutôt sur ces fameux ronds-points que le mouvement, né sur les réseaux sociaux, pourrait perdurer.

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