Retrait américain de Syrie : après la consternation, l'inquiétude

Retrait américain de Syrie : après la consternation, l'inquiétude
Par Maxime Biosse Duplan

Inquiétude générale après la décision choc de Donald Trump de retirer les troupes américaines de Syrie. Pour le président américain, la guerre contre l'Etat islamique en Syrie est gagnée...

Inquiétude générale après la décision choc de Donald Trump de retirer les troupes américaines de Syrie. Pour le Président américain, la guerre contre l'Etat islamique en Syrie est gagnée... Un point de vue loin d'être partagé par le reste de la communauté internationale. Le président américain, en annonçant ce retrait, a surpris même au sein de son propre gouvernement et de son armée. 

Vladimir Poutine, lui, est incrédule : "En ce qui concerne le retrait des troupes américaines - je ne sais pas. Les Etats-Unis sont présents en Afghanistan depuis 17 ans et disent chaque année qu'ils se retirent. Mais ils sont toujours présents là-bas."

Côté européen, on estime que la menace djihadiste en Syrie est loin d'être éteinte. C'est l'avis du gouvernement français, qui annonce qu'il va maintenir ses 1.000 soldats sur place.

Avec le retrait américain, c'est un rapport de force très défavorable à Israël qui pourrait se développer en Syrie. 

Benjamin Netanyahou pointe la menace iranienne : "Nous continuerons d'agir en Syrie pour contrer les efforts de l'Iran de s'ancrer militairement contre nous. Nous n'allons pas réduire nos efforts, nous allons augmenter nos efforts."

Les autres perdants de la nouvelle donne syrienne, si tant est que ce retrait américain se concrétise réellement, ce sont les Kurdes, jusqu'à présent forts du soutien américain face à la Turquie dans le nord de la Syrie. ils ont manifesté leur désarroi devant une base américaine en Syrie ce jeudi.

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