Un "plan d'action renforcé" pour faire face aux traversées de la Manche, qui se sont multipliées ces dernières semaines.
Londres et Paris ont engagé des négociations pour gérer l'afflux de migrants, qui sont de plus en plus nombreux à traverser la Manche afin de rejoindre l'Angleterre. Le secrétaire d'Etat à l'intérieur britannique Sajid Javid a pris part au dialogue, qui a donné lieu à un "plan d'action renforcé" ce dimanche, mais le Royaume-Uni pourrait faire mieux, selon Amnesty International.
"Le Royaume-Uni ne voit presque pas passer de réfugiés, à l'échelle de la planète", note Steve Valdez-Symonds, responsable du programme d'aide aux réfugiés au sein d'Amnesty International au Royaume-Uni, "et selon les normes européennes, le pays n'est pas vraiment une terre d'accueil pour les demandeurs d'asile. Certes, la France accueille deux fois plus de réfugiés et de demandes d'asile, mais même comme ça, ce n'est pas un pays qui en accueille beaucoup".
Le plan d'action franco-britannique prévoit davantage de patrouilles de surveillance, des actions pour démanteler les réseaux de passeurs, et des efforts pour sensibiliser les exilés à la dangerosité de ces traversées. Ces huit derniers jours, près d'une centaine de personnes ont été secourues au large de la Manche.
