A Bagdad après Pompeo, le ministre iranien du Pétrole refuse les sanctions

Le ministre iranien Bijan Namdar Zanganeh le 14 mars 2018 à Téhéran
Le ministre iranien Bijan Namdar Zanganeh le 14 mars 2018 à Téhéran Tous droits réservés ATTA KENARE
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Le ministre iranien du Pétrole a rejeté jeudi à Bagdad les sanctions américaines "illégales", au lendemain d'une visite du secrétaire d'Etat Mike Pompeo qui a pressé l'Irak de cesser de dépendre de l'Iran pour son approvisionnement énergétique.

Estimant ne "pas avoir à se plier aux sanctions totalement illégales" de Washington, ce ministre, Bijan Namdar Zanganeh, a affirmé avoir "discuté de la façon de renforcer la coopération avec l'Irak", notamment en termes de pétrole et d'énergie.

Il s'exprimait lors d'une conférence de presse avec son homologue irakien Thamer al-Ghadbane.

Bagdad a obtenu des Etats-Unis une exemption de 90 jours afin de continuer à importer de l'énergie iranienne, dont il est très dépendant, malgré de nouvelles sanctions américaines entrées en vigueur début novembre.

Alors que la priorité numéro un de Washington dans la région est de contrecarrer l'influence de l'Iran, que les Américains jugent "déstabilisatrice", l'Irak plaide qu'il lui faudra plusieurs années pour trouver des alternatives.

Actuellement, il achète 28 millions de mètres cube de gaz iranien chaque jour pour alimenter entre autres ses centrales électriques et importe directement 1.300 mégawatts d'électricité produite chez son voisin.

Mercredi, lors d'une visite surprise à Bagdad, Mike Pompeo a répété aux dirigeants irakiens "l'importance d'avancer vers l'indépendance énergétique de l'Irak".

La question de l'énergie est cruciale en Irak où, privés de courant parfois pendant une vingtaine d'heures par jour, des milliers d'habitants avaient manifesté en masse l'été dernier pour réclamer des solutions à cette pénurie.

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