Coupe d'Europe: Edimbourg, l'effet Cockerill

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Un ancien "Tigre" pour redonner du mordant: moribond ces dernières saisons, Edimbourg, adversaire de Montpellier vendredi en Coupe d'Europe, a retrouvé des couleurs depuis l'arrivée à sa tête de l'Anglais Richard Cockerill, ancien joueur et entraîneur des Leicester Tigers, à l'été 2017.

En cas de victoire vendredi contre les Héraultais, les Ecossais disputeraient la phase finale pour la première fois depuis la saison 2011-2012 (demi-finalistes), avec en prime un quart de finale à domicile.

Un scénario idéal pour marquer leur grand retour dans la reine des compétitions continentales, après quatre ans à se contenter du Challenge européen, grâce à leur excellente saison 2017-2018 en Pro 14, dont ils ont atteint la phase finale pour la première fois.

Ajoutez-y une actuelle deuxième place de leur conférence de Pro 14 (derrière le Leinster), et le tableau est complet: Edimbourg est sorti de l'ombre de son grand rival Glasgow depuis que Cockerill a débarqué en provenance de Toulon il y a un an et demi.

Où, tout juste évincé de Leicester, il avait effectué une pige de six mois, d'abord comme adjoint de Mike Ford, puis comme entraîneur en chef après son limogeage, menant Toulon en finale du Top 14 2017.

Son aventure dans la capitale écossaise a d'ores et déjà duré plus longtemps, et s'étendra peut-être même jusqu'en 2021, désormais le terme de son contrat, prolongé en avril 2018.

- 'Trop mous' -

Les joueurs d'Edimbourg sont donc partis pour souffrir quelques saisons de plus. Car Cockerill, ancien rugueux talonneur international, n'a pas changé d'un iota au-delà du mur d'Hadrien: le dur labeur est le seul moyen de parvenir à ses fins.

"Nous apprenons seulement à travailler dur (...) Je viens d'un club (Leicester) où travailler dur n'était pas une option, mais une évidence. Et je n'étais pas le plus talentueux (des joueurs), mais obstiné et guidé par la volonté de travailler plus que le gars d'à coté", déclarait-il ainsi en décembre 2017.

Il ajoutait, au sujet des jeunes pousses maison: "Nous avons un tas de jeunes garçons sortis d'écoles privées prestigieuses qui sont trop mous. Ils gagnent tous leurs matches en terminale, et on leur dit qu'ils sont géniaux. C'est une position très confortable."

"Mais le monde professionnel est impitoyable: tout d'un coup, vous ne gagnez plus tous vos matches et vous devez travailler +putain+ de dur", poursuivait-il.

Les joueurs ont donc été priés de venir s'entraîner le dimanche et le troisième ligne Magnus Bradbury s'est vu retirer le capitanat à l'automne 2017, coupable de s'être blessé lors d'une soirée un peu trop arrosée.

Enfin sur le plan du jeu, Cockerill a doté le club-province, traditionnellement joueur mais léger devant, d'un pack et d'une conquête solides. En bon "Tigre" qu'il reste.

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